Le Django Jazz fait vibrer Liberchies !

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Ce samedi, Liberchies vibrait au son des guitares, contrebasses et violons à l’occasion du Django Jazz. Ce festival dédié au jazz manouche a une nouvelle fois rassemblé passionnés et curieux autour de concerts, jam sessions et d’une ambiance conviviale !

Le jazz sous toutes ses formes part à la rencontre des spectateurs le temps d’une journée. D’un côté, les doigts d’une saxophoniste virevoltent, un violon lui répond. De l’autre, des musiciens se croisent et partagent un moment suspendu lors d’une jam session. Depuis les années 60, le Django Jazz fait vibrer le village, et depuis 2003, le centre culturel a fait de cette partie de l’histoire de Liberchies un rendez-vous incontournable. Ce qui devait être un festival « one shot » est aujourd’hui un événement annuel qui existe depuis plus de 20 ans. « Django Reinhardt est un grand musicien de renommée internationale, né ici à Liberchies, qui a développé une technique bien à lui par rapport à la guitare », rappelle Laurence Vandermeren, directrice du centre culturel de Pont-à-Celles. « Ce festival lui est dédié. »

Une édition ouverte sur les cultures du monde

La formule évolue d’année en année. Cette édition se veut ouverte sur la culture au sens large. Les groupes se succèdent sur la grande scène, avec chacun leur univers : de la musique du monde à la culture tzigane, en passant évidemment par le jazz manouche et l’époque swinguante de Django.

Le groupe Iguazù Quintet, par exemple, a un style bien à lui. « C’est du tango nuevo, une rencontre entre le tango traditionnel argentin, le tango dansé, le jazz américain et la musique classique occidentale, qui est très écrite, très polyphonique », explique Wynand Mawet, guitariste et producteur du groupe. Le résultat ? Un mélange de danses, de musique traditionnelle, d’improvisation, tout en gardant la complexité de la musique écrite. « Jouer dans un festival, c’est très court, très intense, une belle expérience à chaque fois. »

La jam session, lieu de rencontre musicale

À quelques mètres de la grande scène, une autre énergie s’installe lors des jam sessions. Les artistes des différents groupes se mélangent dans une rencontre imprévue et spontanée. Les instruments se répondent sans partition, mais avec la complicité d’un chef d’orchestre discret : le contrebassiste. « Je suis là pour essayer que les gens se rencontrent », indique Jean-Baptiste Guerrier. « La base du jazz, c’est l’improvisation. On part sur un canevas que tout le monde connaît, et ensuite, c’est parti ! » Les musiciens s’écoutent, s’expriment tour à tour pour partager, tous ensemble, un moment musical inédit avec le public, venu en nombre.
Ce festival gratuit a aussi pour vocation de rendre la culture accessible à toutes et tous. Il réunit donc des passionnés et amoureux de jazz, mais aussi des curieux avides de découverte. Rendez-vous d’ores et déjà en 2026 pour une nouvelle édition du Django Jazz.

 


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