A Bouffioulx, la petite école de St Géry est inquiète: la section maternelle risque de fermer. Parce qu'il manque un élève.
Un tout petit élève. Oh bien sûr, ce n'est pas la première fois qu'une situation se présente. Des écoles ou des sections qui ferment parce que le nombre d'élèves requis n'est pas atteint, c'est courant.
Est-ce pour autant acceptable quand on sait les conséquences que cela peut parfois avoir sur la vie d'un quartier, d'un village ? Ne peut-on pas imaginer un peu de souplesse dans le chef de l'administration afin de permettre à certaines classes de rester ouvertes pour préserver la proximité, la convivialité et, in fine, un démarrage dans les meilleures conditions pour les petits élèves ?
Bien sûr il faut raison garder : maintenir des sections ouvertes qui sont complètement désertées n'a pas de sens et est une ineptie en matière de gestion budgétaire. Mais quand le manque d'un seul élève met parfois en péril la vie quotidienne de toute une petite communauté, ça pose aussi question sur la vision de l'enseignement que peuvent parfois avoir les décideurs en chambre qui n'ont jamais mis les pieds dans une classe.
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