Malgré les appels répétés au civisme et les rappels aux sanctions encourues, de nouveaux dépôts sauvages ont été constatés autour des bulles à textiles installées à Fleurus. Face à cette situation devenue intolérable, la Ville a décidé de réagir.
Les bulles, gérées en partenariat avec l'ASBL TERRE, permettaient de donner une seconde vie aux vêtements, linges de maison et autres textiles. Mais elles ont été trop souvent dégradées :
• dépôts sauvages de sacs et d'encombrants ;
• introduction de déchets non conformes;
• incendie volontaire d'une bulle en août dernier.
Ces comportements coûtent cher aux villes, ils dégradent l'espace public et ruinent la finalité solidaire de la collecte.
La Ville de Fleurus et l'ASBL TERRE ont donc décidé de mettre en pause leur convention de collaboration, le temps d'évaluer la pertinence et les conditions de ce service. Mais cette suspension n'est pas une fin définitive : la possibilité de réinstaller des bulles à textiles reste ouverte, à condition que des garanties supplémentaires en matière de propreté, de sécurité et de respect des règles puissent être apportées.
Comme indiqué dans le communiqué de presse de la ville, les citoyens peuvent toujours déposer leurs textiles dans les parcs à conteneurs de TIBI ou auprès de nombreuses associations caritatives locales qui continuent à assurer ce role dans de bonnes conditions comme l'asbl Les Petits Riens et Curitas.
Dans la région de Fleurus, plusieurs points de collecte sont accessibles :
• Place de Saint-Amand 15, 6221 Fleurus ;
• Place de Wagnelée 6, 6223 Fleurus ;
• Rue Joseph Scohy 20, 6222 Fleurus.
• Rue de l'Étang 15, 6223 Wagnelée.
La ville en profite pour rappeler que les dépôts clandestins restent passibles d'amendes administratives pouvant atteindre 500 euros, et davantage encore si le Parquet décide de poursuivre.
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