Le personnel bpost de Gosselies et de Saint-Nicolas toujours en grève

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Le personnel bpost de Gosselies et de Saint-Nicolas toujours en grève

Le mouvement de grève chez bpost se poursuivait mercredi dans les centres de distribution de Gosselies (Hainaut) et de Saint-Nicolas (Flandre orientale). Des discussions sont en cours avec la direction pour essayer de mettre fin rapidement à cette action.

Au centre de Gosselies, le personnel proteste contre la réorganisation du travail amorcée par bpost. L'entreprise postale souhaite mieux adapter ses tournées à la réalité du terrain. Une réunion de concertation était en cours avec les syndicats en début d'après-midi.
Les conséquences de cette grève se font sentir pour les habitants d'Anderlues, Charleroi, Courcelles, Fontaine-l'Evêque, Ham-sur-Heure et Montigny-le-Tilleul, qui ne recevaient ni lettres ni colis.
A Saint-Nicolas, c'est la pression du travail qui est dénoncée. 
Mercredi, une petite moitié des facteurs (43 sur 103) n'ont pas entamé le travail. Après une concertation collective avec les syndicats, la direction entend actuellement les préoccupations individuelles des grévistes. Une nouvelle réunion direction-syndicats est prévue jeudi, indique un porte-parole de bpost.
Le trafic courrier dans la région de Saint-Nicolas est assez perturbé. Pour les colis, la situation est moins problématique, les paquets étant livrés avec un délai de 24 heures supplémentaires.
Confrontée à une baisse structurelle du volume courrier, bpost s'oriente de plus en plus comme un acteur de logistique. Cela entraîne une réorganisation dont le rythme ne convient pas aux travailleurs, dénoncent les syndicats. 
En Flandre, la distribution de journaux est sous-traitée en de nombreux endroits, ce qui a des répercussions sur les tournées de facteurs. La direction les modifie mais les conséquences sur le personnel sont parfois énormes, selon un représentant syndical. "Les gens voient leur shift matinal converti en un tardif, avec un impact sur leur mobilité, la prise en charge des enfants et la vie sociale. Nous sommes conscients que l'entreprise doit se transformer. Mais cela va trop vite actuellement."


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