L'annonce est tombée plus tôt cette semaine, un centre FEDASIL va être aménagé sur le site de l’ancien hôpital IMTR. Une annonce qui a fait réagir la commune qui n'était pas favorable au projet. Certains riverains ont également des craintes.
Chaque annonce de l’ouverture d’un centre d’accueil suscite des craintes, dans le voisinage notamment. Une méfiance ressentie par les demandeurs de protection internationale. Déborah est arrivé du Cameroun il y a deux ans, elle vit dans le centre Fedasil de Jumet. " Par exemple dans le bus, quand vous entrez, il y a des sièges occupés par des sacs et les gens ne veulent pas retirer leurs sacs pour que vous puissiez vous asseoir, vous êtes obligé de rester debout ... on fait avec mais par rapport au début, les choses s'améliorent quand même".
Près de 250 personnes vivent dans ce centre et plus d’une vingtaine de nationalité sont représentées. De quoi parfois susciter des tensions à l’intérieur du centre mais en dehors, les confrontations avec les riverains sont très rares. "Le centre d'accueil a 26 ans d'existence et on peut compter sur les doigts d'une main les problèmes éventuels qu'il y a pu avoir avec les riverains, c'est vraiment marginal" explique Fabian Delobbe, le directeur du centre Fedasil de Jumet.
Cette structure d’accueil emploie une cinquantaine de personnes et environ la 1/2 de ces travailleurs viennent d'une des 15 anciennes communes de Charleroi. En plus de fournir des emplois, le directeur tient également à rappeler que "nos résidents qui sont ici depuis plus de 4 mois et qui peuvent obtenir un permis de travail, et bien ils travaillent pour la plus part à l'extérieur et donc ils cotisent pour la sécurité sociale et payent des impôts ce qui est souvent méconnu de la population."
Quelques nuisances sonores ou des problèmes de salubrité peuvent parfois être observés à proximité des centres. Certains riverains du centre d’accueil de Caritas international à Ransart nous en ont fait part hors caméra mais d’autres n’ont rien relevé de particulier. Despina, par exemple, vit dans ce quartier depuis 2 ans, c'est lors de notre tournage qu'elle a appris l'existence du centre alors qu'elle passe régulièrement devant.
Comme Fedasil, Caritas International reconnait qu’il peut y avoir quelques incivilités parfois mais des dispositifs sont mis en place pour résoudre les éventuels problèmes rapidement. " De nombreux relais associatifs, scolaires et citoyens ont été mis en place avec le soutien des autorités communales. Il y a notamment des espace de médiations pour évoquer les petites incivilités et les questions qui se posent" détaille Gilles Cnockaert, directeur communication pour Caritas International.
Pour objectiver la situation, nous nous sommes tourné vers la police et Laurent Van Doren, le chef de corps de la zone d e police de Charleroi est assez clair "On a environ 650 demandeurs de protection internationale, je précise que ce ne sont donc pas des personnes en séjour illégal) et ces demandeurs de protection internationale sont répartis sur 3 sites (Ransart, Jumet et Marcinelle) et cela se passe relativement bien, on n'a pas de criminalité spécifique liés à leur présence." D’ailleurs ces dernières années, aucun incident majeur n’est à déplorer.
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