Les élections approchent à grands pas, il suffit de se promener dans les rues pour s’en rendre compte : les affiches électorales commencent à fleurir un peu partout. Une tradition presque folklorique qui fait partie intégrante des campagnes. Mais quelles sont les règles ? Que peuvent faire les partis et que ne peuvent-ils pas faire ? Point sur les règles, et exemple avec une équipe du MR.
Depuis le 9 avril dernier, les villes et villages voient fleurir des panneaux électoraux. En cette année d'élections, ces surfaces font désormais partie de notre paysage quotidien. « On ne peut pas mettre les affiches comme on veut, prévient d’emblée Olivier Dubois, inspecteur général à la ville de Charleroi, ces panneaux sont divisés en espace. Un espace par parti représenté au fédéral ou à la région, précise-t-il, et il y a deux espaces réservés aux partis politiques qui ne sont actuellement pas représentés dans l’une de ces deux assemblées ».
L'installation de ces panneaux électoraux est d’abord approuvée par le conseil communal. À Charleroi par exemple, il y a 15 panneaux de ce type. Mais attention, tout est bien réglementé, on ne peut pas faire n'importe quoi.
À chaque parti, sa stratégie
Dans les locaux du MR carolo, une pièce est dédiée au stockage des affiches. C’est ici que la distribution et l’envoi d’affiches sont gérés. « On opère de cette manière pour faciliter les choses pour les candidats et sympathisants, explique Umut Karasular, candidat effectif à la Région pour le MR. Au-delà de ces panneaux publics, un citoyen lambda qui adhère aux idées d'un parti peut, s'il le souhaite, installer des affiches sur son terrain privé. « Les endroits stratégiques restent les ronds-points, de grandes baies vitrées qui donnent sur des rues commerçantes ou des bâtiments abandonnés…etc. Ça fait beaucoup d’endroits, mais ça reste au feeling ».
Enfin, les partis sont tenus de respecter un budget plafonné, au risque de voir des élus déchus de leur élection. À noter aussi qu'il est également interdit d'afficher un contenu à caractère négationniste, ou qui inciterait à la haine raciale. En cas de non-respect, les sanctions peuvent être une suspension de la dotation publique durant un certain temps.
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