Près d’un an après leur entrée en fonction, les bourgmestres de Chimay et de Lobbes (re)découvrent un quotidien exigeant mais passionnant. Entre souvenirs et confessions, Tanguy Dardenne et Steven Royez nous parlent de leur nouvelle vie.
À Chimay, Tanguy Dardenne, en poste depuis un peu plus de dix mois, s’est plongé dans une nouvelle vie. L’ancien chef d’entreprise consacre désormais toute son énergie à la fonction de mayeur.
« J’ai dû apprendre à déléguer davantage. Avant, je gérais ma société, mais aujourd’hui, c’est 7 jours sur 7, 12 heures par jour que mon attention est prise par le mandat », confie-t-il. Entré en politique en 2005, il a franchi chaque étape avec le souci d’apprendre.
« Il y a quelques années, j’étais premier échevin de Françoise Fassiaux-Looten et j’étais peut-être plus réactif, voire impatient. Aujourd’hui, j’ai gagné en patience et en recul, tout en restant persévérant. »
Une passion politique héritée de son grand-père, ancien bourgmestre de Saint-Rémy, bien avant la fusion des communes de 1977.
À Lobbes, Steven Royez connaît bien la fonction : il avait déjà occupé le mayorat entre 2018 et 2020. Dix mois après son retour à la tête de la commune, il retrouve le rythme soutenu du poste.
« L’agenda est full, la semaine comme le week-end, et on touche à toutes sortes de thématiques. Ce n’est jamais deux fois la même journée », sourit-il.
Âgé de 35 ans, il en avait 28 lors de son premier mandat. Une expérience qui lui a permis de mieux s’entourer et de renforcer son réseau.
« J’ai appris à prendre du recul aussi. Aujourd’hui, mon carnet d’adresses est plus fourni, les contacts sont plus faciles. »
À l’approche du premier anniversaire de leur mandat, les deux bourgmestres affichent un même constat : la fonction est prenante, mais profondément enrichissante.
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