Suite de notre série consacrée aux nouveaux bourgmestres de notre région. Un an après les dernières élections, comment les différents mayeurs se sont-ils adaptés à leur nouvelle vie ? Aujourd'hui, on fait escale à Châtelet et à Pont-à-Celles.
Voilà un peu plus de dix mois que les nouveaux bourgmestres sont en place. À Châtelet, Alpaslan Beklevic a endossé l’écharpe mayorale après douze années de vie politique et deux mandats d’échevin. Cet ancien champion de Belgique de taekwondo mène aujourd’hui un quotidien bien rempli, partagé entre sa fonction de bourgmestre et quelques heures encore consacrées à son métier d’enseignant, qu’il n’a pas voulu abandonner. Une double vie exigeante, mais qu’il assume pleinement.
À Pont-à-Celles, Philippe Knaepen a lui aussi pris les rênes de la commune avec un solide bagage politique. Député wallon et ancien échevin, il reconnaît que la fonction de bourgmestre nécessite une réelle période d’adaptation. Gestion du personnel, contact direct avec les citoyens, décisions du quotidien : le mandat ne laisse pas de place à l’improvisation mais il est assez enthousiaste et fier de toute l'équipe qui l'entoure.
Tous deux partagent le même constat : malgré les défis et le rythme soutenu, ils ne regrettent pas leur choix. « À refaire, je signe tout de suite », confient-ils en chœur.
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