Le 14 juin 1815, Napoléon Bonaparte fait étape à Beaumont. Dans l’actuel Institut de Paridaens, ancien château des princes de Caraman. Deux siècles plus tard, sa chambre est toujours accessible et elle a même été rénovée.
Le 14 juin 1815, Napoléon Bonaparte s’apprête à rejoindre Beaumont, où il s’installe pour la nuit dans l’actuel Institut de Paridaens. Ce bâtiment, ancien château des princes de Caraman a accueilli l’Empereur juste avant sa confrontation avec les armées.
La chambre où il a couché est toujours accessible, bien qu’elle ait fait peau neuve.
"La chambre a été rénovée à l’identique grâce à une carte postale ancienne qui la représentait lors du passage de Napoléon , explique Béatrice Fagot, présidente de l’Office du tourisme de Beaumont. Le mobilier Empire a été remplacé, de même que la commode. Mais le lit est authentique."
C’est dans cette pièce que Napoléon rédige ses dernières directives. Il s’apprête à rejoindre Charleroi et franchir la Sambre pour affronter les forces prussiennes.
"En ce temps-là, Beaumont était une ville française et Napoléon devait quitter la France le 15 juin, confie André Sevrin, passionné d’histoire. Ici, à Beaumont, il a reçu la venue de la Maitresse des Postes pour lui demander le meilleur chemin afin de se rendre à Charleroi. Le projet de Napoléon était d’affronter les 200.000 ennemis anglais et prussiens, ils voulaient les battre séparément, car son équipe était plus réduite, ils étaient 125.000 hommes. Mais les choses ne se sont pas passées comme il le souhiatait car les deux troupes vont attaquée celle de Napoléon lors de la Bataille de Waterloo."
André Sevrin, habitant de la région, nourrit une véritable passion pour l’histoire napoléonienne. Elle lui est venue en découvrant qu’un ancien soldat de l’Empereur, Pierre Leclercq, originaire de Mont-sur-Marchienne, avait vécu dans son quartier. Ce soldat avait combattu en Espagne.
" Quand Napoléon est arrivé à Couillet, il a vu un ancien soldat et il lui a demandé de le conduire par des chemins discrets allant de Charleroi à Philippeville dans le but de retourner en France, explique André Sevrin. Il faut savoir aussi que j’avais quatre ancêtres qui avaient été dans les équipes de Napoléon, des d’entres eux ce sont bien conduits et sont montés en grades, mais les deux autres ce sont sauvés, ils ont désertés."
Dans la chambre rénovée, le souvenir de cette période plane encore. C’est ici, à Beaumont, que Napoléon a peaufiné ses ultimes stratégies avant la Grande Bataille de Waterloo. Les rues de la ville de Beaumont ont également accueilli les campements des maréchaux et des généraux la nuit du 14 au 15 juin 1815.
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