Les enseignants et enseignantes de l’Institut Saint-André ont manifesté, à leur manière, leur désaccord face à la politique de la ministre Glatigny. Ils ont presté des heures supplémentaires hier.
Alors que leurs collègues étaient descendus dans la rue le matin pour manifester leur mécontentement, les professeurs de l’Institut Saint-André de Charleroi ont donné cours à leurs élèves.
Mais ces enseignants n’en restaient pas moins dépités face à la politique menée par la ministre de l’Enseignement, Valérie Glatigny. Ils ont donc décidé de rester à l’école après les cours, jusque 19 h, en signe de protestation.
Il s’agit là d’une manière originale de marquer le coup des fameuses deux heures supplémentaires qui veulent être imposées aux professeurs du secondaire supérieur. Les enseignants et enseignantes ont aussi tenté, par cette action, de lever les préjugés souvent véhiculés à propos de leur métier.
Il s’agissait, en outre, pour le personnel enseignant de mettre en lumière le travail réalisé après les cours, le plus souvent à la maison. Un travail souvent ignoré ou banalisé, selon eux. Ce travail prend la forme de préparations de cours, de corrections, de travail collaboratif ou encore de réunions diverses.
« Tout cela s’ajoute à la présence en classe devant les élèves et prolonge parfois, jusqu’à tard, la journée de travail des enseignants », a indiqué une professeure de l’établissement à nos confrères de Belga.
Source : Belga
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