La CNE Commerce dépose un préavis de grève face aux contre-réformes du gouvernement pour dénoncer l'impact de ces mesures sur les travailleurs et les travailleuses du secteur.
La CNE Commerce dénonce les mesures que veut mettre en place le gouvernement et qui dégraderaient la vie des travailleur-se-s du commerce, notamment les mesures contenues dans l’accord d’été qui visent à étendre les heures d’ouverture :
- L’élargissement des heures d’ouverture des magasins jusqu’à 21h,
- La suppression des 24h de fermeture obligatoire qui se traduirait par plus d’ouvertures le dimanche ;
Un projet de loi en discussion facilitant la mise en place de l’annualisation du temps de travail, à savoir :
- La possibilité de travailler jusqu'à 12 heures par jour et 50 heures par semaine sur base d'un simple accord entre l'employeur et le travailleur;
A travers ces modifications législatives, le gouvernement attaque brutalement les droits des travailleurs et des travailleuses du Commerce, déjà fortement mis à mal par la précarisation croissante des conditions de travail dans le secteur.
Ouvrir une journée de plus et prolonger les horaires ne créera aucun emploi de qualité et accentuera encore la charge de travail déjà forte en magasin. De plus, cela constituera une atteinte grave à la vie privée et familiale des salarié·e·s, tout comme le fait qu’ils devraient être disponibles pour prester beaucoup plus d’heures par semaine que ce que leur contrat et leur salaire prévoient.
La majorité des travailleur-se-s du Commerce, pour qui concilier vie professionnelle et vie privée est déjà difficile, sont opposé-e-s à ces mesures.
En réaction, la CNE Commerce dépose un préavis de grève illimité. Ce préavis vise à couvrir les actions des travailleurs et travailleuses du secteur contre les mesures anti-sociales qui les visent.
La CNE commerce lance un avertissement clair à COMEOS et l’UCM qui se réjouissent de l’accord d’été et empêchent les progrès pour les travailleur-se-s de tout le Commerce. Ce préavis est également une mise en garde aux entreprises et aux centres commerciaux. S’ils décident de passer en force, en ne respectant pas les accords existants et sans avancées pour les travailleur-se-s, la riposte sera forte et immédiate.
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