Des distributeurs automatiques, il en existe depuis la fin du 19e siècle. Ce n’est qu’après la Seconde Guerre mondiale qu’ils sont arrivés dans nos vies. Un collectionneur carolo cherche à les remettre en valeur.
Lorsque Vincent ouvre la porte de son hangar, on est loin de s’imaginer qu’un trésor inestimable se trouve à l’intérieur. Il y a des babioles en tous genres, mais ce qui l’anime surtout, ce sont les anciens distributeurs automatiques. « J’étais dans le piétonnier, je mettais une petite pièce, je regardais le perroquet et je frappais sur la cage, se souvient Vincent Lobianco, un collectionneur d’automates.
Comme le singe, Chitah, qui se trouvait dans la rue de la Montagne et qui trône désormais devant le centre culturel l’Eden. Des automates comme celui-ci, Vincent en a quelques-uns dans sa caverne d’Ali Baba.
« J’ai un métier pour les jeux d’enfants, donc j’ai, placé des automates de la côte belge à l’Ardenne, dans les galeries marchandes. »
Aujourd’hui à la retraite, Vincent souhaite faire revivre cette partie du patrimoine. Il est donc à la recherche de passionnés comme lui pour mettre en valeur toutes ces belles machines.
« Je souhaiterais avoir un endroit dans Charleroi pour créer un musée afin de le faire visiter, faire revivre tout ce matériel afin que les enfants puissent profiter de ces magnifiques objets ».
Même si la poussière et les toiles d’araignée ont recouvert ces pièces d’exception, elles fonctionnent encore toutes, malgré leur âge très ancien.
Ce trésor cherche à trouver d’autres amoureux comme Vincent. Faire revivre toutes ces machines qui ont tant animé les rues commerçantes de nos villes serait une belle manière de dépoussiérer une partie de notre patrimoine.
Pour prendre contact avec Vincent Lobianco, voici son adresse mail: vincent/lobianco@outlook.be
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