Dans une brasserie belge en plein cœur de Tokyo, étudiants, politiques et anciens diplômés ont pu se retrouver pour renforcer les liens culturels entre la Wallonie et le Japon, autour de bières, de moules... et d’un accent familier.
Dans le brouhaha de Tokyo, c’est un coin de Belgique qui nous accueille. Une brasserie belge, nichée au cœur de la capitale japonaise, est devenue, le temps d’une soirée, un point de rencontre entre cultures, étudiants et représentants politiques.
« L’un des objectifs de ce type de rencontre, c’est non seulement de retrouver d’anciens étudiants japonais ayant étudié en Belgique, mais surtout de leur permettre de se rencontrer entre eux. C’est vraiment chouette qu’ils puissent tisser des liens », explique la ministre wallonne de la Culture, Elisabeth Degryse.
À l’occasion de cette mission officielle menée par les autorités wallonnes, une rencontre conviviale s’est tenue avec plusieurs étudiants belges installés à Tokyo. Loin de chez eux, mais le cœur tourné vers la Belgique.
« J’ai toujours été fasciné par le Japon. On m’a proposé cette mobilité quand j’étais à l’ULB, et comme j’ai toujours voulu étudier en dehors de l’Europe, le Japon s’est imposé comme une belle opportunité », confie Nicolo.
Parmi les invités, une professeure japonaise diplômée d’une université belge. Vêtue d’un kimono, elle est aujourd’hui ambassadrice culturelle à sa manière.
« En 2001, je suis allée en Belgique, à Louvain-la-Neuve, pour y étudier la criminologie. Ensuite, j’y suis retournée en tant que boursière du gouvernement belge », raconte Aya, professeure de littérature française et belge.
Entre un verre de bière, des moules et des frites, cette soirée tokyoïte a offert un moment de légèreté, bien loin de l’agitation de la plus grande mégalopole du monde. Elle a rappelé que, même à 10 000 kilomètres, les liens culturels et humains entre la Wallonie et le Japon peuvent se renforcer.
Le temps d’un verre, cette rencontre a prouvé qu’il suffit parfois d’un accent familier pour se sentir un peu chez soi.
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