Sambreville : La chèvrerie de la petite copeau rêve de s'agrandir (vidéo)

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Les habitants de son quartier à Velaine-sur-Sambre, sont habitués à voir Jennifer régulièrement en balade avec ses trois petites chèvres. Mais ce qu’ils ne savent peut-être pas, c’est que Jennifer rêve de développer son élevage et de construire un véritable projet commercial, bio, social et pédagogique. 

Le nerf de la guerre de tout projet d’envergure, c’est l’argent ! Pour financer un projet auquel elle croit fermement, Jennifer Coppens, une jeune maman de Sambreville, a lancé une campagne de financement participatif sur la plateforme Mimosa. 

« Dans la famille, personne n'est agriculteur. Depuis toujours j'aime les animaux. Après mes humanités, j'ai travaillé plusieurs années dans une animalerie à m'occuper de toutes sortes de petites bêtes. Ensuite, j'ai repris mes études et je suis assistante sociale depuis 8 ans. » 

Mais ce que Jennifer aime par-dessus tout, c’est de s’occuper de ses trois petites protégées. Kiwi, Enola et Caramelle qu’elle a reçues d’un chevrier chevronné. Ces chèvres sont un joli croisement entre des Saanens et des Nubiennes.

« J'ai démarré en février dans une étable construite chez moi. J’ai maintenant un an pour aménager un terrain racheté par ma famille pour accueillir mes chèvres quand elles seront prêtes à avoir des baby biquettes et pouvoir agrandir mon troupeau. »

Un rêve qui prend forme

Après une année professionnellement éprouvante Jennifer décide de passer à l’action l'été dernier. Poussée aussi dans le dos par son compagnon qui croit dur comme fer en ce projet.

Pour se faire la main, elle va d'abord passer du temps dans une chèvrerie à s’occuper et à traire des chèvres, du côté de Philippeville, à Jamiolle. Avant de se voir confier, Kiwi, Enola et Caramelle.

"La chèvre, c’est un animal qui me correspond. Les chèvres sont curieuses, jouettes, très réceptives aussi aux contacts sociaux. C'est un animal intrigant. Quand j'ai commencé à les traire et à m'occuper d'elles, j'ai vraiment accroché."

Cette expérience lui a permis de se rendre compte qu’elle était faite pour ça. Du coup, elle a suivi des cours, qu’elle a réussi avec la FJA, la Fédération des Jeunes Agriculteurs.

Mais avoir des biquettes c’est bien, pouvoir passer à la fabrication de produits à base de lait de chèvre, ce serait le rêve ultime pour cette toute jeune chevrière. 

« A long terme, j'aimerais pouvoir créer des fromages, des yaourts et de la glace au lait de chèvre. J'aimerais travailler avec des herbes fraiches et des producteurs locaux pour créer des goûts nouveaux et créer un assortiment qui me soit propre. J'aimerais également me former à la création de savons et de produits de soins. »

Mais on ne peut renier 8 années de travail social, Jennifer aimerait donc inclure tout cela dans le cadre de projets pédagogiques et d'insertion sociale. 

« Je voudrais mettre en place des activités pédagogiques à destination des familles: balades au bois avec les chèvres, ateliers pour apprendre à faire du fromage, animations découverte des chèvres, visite, nourrissage … Et à plus long terme, j’aimerais accueillir des personnes atteintes de handicap, des personnes en réinsertion ou des jeunes en décrochage… » 

Le tout dans le strict respect de ses animaux, cela s’entend. 

« Je m'inspire de chevrières et chevriers que j'ai pu rencontrer et qui arrivent à fonctionner avec ces méthodes. »

Jennifer a besoin de vous

Pour aménager un local destiné à la fabrication de ses produits, Jennifer Coppens a lancé une campagne de crowdfunding avec plusieurs objectifs. 

« Je dois clôturer le terrain qui accueillera les chèvres et j’ai besoin d’y construire également un abri. Le coût estimé est de 6.000 euros. Idéalement j’aurais besoin de 6 000 euros de plus pour agrandir mon élevage. Pour la fabrication des fromages, pour être aux normes, je devrai investir encore 3 000 euros. Enfin, j’aimerais acheter un quad et une remorque pour le transport des ballots de paille jusqu’au terrain, ce sont 5 000 euros de plus qui me manquent. »

Le compte est bon, Jennifer espère récolter 20 000 euros avec sa campagne de crowdfunding. Et pouvoir vivre de sa passion dans les 5 années à venir. 

Voilà, un beau défi que cette jeune femme s’est lancé, et quelque soit l’issue de la campagne de crowdfunding, Jennifer ira jusqu’au bout, ça prendra juste un peu plus de temps ! 

Alors si vous voulez la soutenir : 

 


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