A l'automne dernier General Electrics, entreprise américaine implantée à Marchienne-au-Pont et présente en Belgique depuis plus de 50 ans, avait annoncé son intention de fermer avec, à la clé une perte de 100 emplois.
Depuis un repreneur c'est manifesté, et la procédure Renault a été enclenchée. Syndicats et direction sont actuellement en négociation.
Ce vendredi pourtant, les travailleurs de GE se sont mis en grève pour une durée de 24 heures. Motif: la direction a décidé de passer à la phase 2 de la procédure Renault, seule, et donc sans l'aval des syndicats. Qui estiment, eux, que les travailleurs ont droit à des éclaircissements sur la possibilité où non de voir l'entreprise reprise d'une part, mais également sur les conditions dans lesquelles ceux qui seront licenciés devront quitter l'entreprise.
"La direction nous a annoncé que la direction voulait fermer la phase 1 et passer en phase 2 qui doit durer 30 jours. Nous ne sommes pas d'accord. La direction doit écouter les travailleurs. Elle veut en fait soit accélérer soit la reprise, soit le licenciement. Ils ont quelque chose derrière la tête" estime Thomas Huberland de la FGTB Metal.
La maison mère américaine a quant à elle exprimé son souhait que toutes les procédures de licenciements collectifs en Europe se clôturent le 30 juin.
Fort bien répliquent les syndicats. Mais en Belgique, il y a aussi des lois qui donnent des droits aux travailleurs concluent-ils...
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