Nous l'apprenions hier, le conseil d'entreprise du groupe américain General Electric va fermer son implantation de Marchienne-au-Pont. Ce sont un peu plus de cent travailleurs qui vont perdre leur emploi. Pour les syndicats, on s'attendait à une restructuration mais pas de manière aussi brutale.
C’est une véritable décharge qu’ont reçu hier les travailleurs de General Electric. Trois ans après la dizaine d’emplois supprimés, c’est désormais tout le site de Marchienne-au-Pont qui cesse ses activités. « Nous sortons d’une assemblée d’une heure, confie Thomas Huberland, délégué FGTB. Les travailleurs avaient beaucoup de questions donc on a essayé d’y répondre. Ils sont solidaires parce que même s’ils sont en arrêt de travail, ils sont dans l’usine et ils discutent parce qu’ils en ont besoin. Demain ce sont cent familles qui vont se retrouver sans emploi. »
Les énergies nucléaires, hydrauliques ou électriques sont des spécialités de la société américaine fondée par Thomas Edison. Mais après 50 années de présence sur le sol belge, le conseil d’entreprise a annoncé la fermeture du site en mettant en marche la procédure Renault. Pour les syndicats, c’est un peu trop facile.
« On se rend compte qu’il n’y a pas beaucoup d’aboutissements avec ce plan Renault, commente Roméo Bordenga, permanent FGTB. Le plan Renault n’est pas suffisant, il va falloir revoir la copie par rapport à ça parce qu’on licencie trop facilement en Belgique. »
Pourtant, du côté des travailleurs, on sentait que le vent allait tourner car depuis le rachat de la division énergie d'Alstom par General Electric, plusieurs milliers d'emplois ont été supprimés.
On supposait quelques licenciements pas une fermeture définitive.
Si on ajoute à cela tout le flou artistique autour des centrales nucléaires, c’est à se demander si la fermeture du site carolo n’était déjà pas dans les cartons au moment du rachat. Dès ce lundi, les permanents syndicaux vont rencontrer la direction pour tenter de dessiner une feuille de route, peut-être déjà toute tracée…
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