Une décision de la SNCB suscite de l'incompréhension, notamment auprès de certains mandataires politiques carolos. La SNCB, qui a lancé un marché public pour renouveler une partie de ses rames n'a pas porté son choix sur Alstom, pourtant le moins cher.
Le contrat évoqué est le contrat du siècle : 3,5 milliards d’euros pour renouveler une bonne partie du parc d’automotrices de la SNCB. Un marché colossal, que seules trois entreprises spécialisées étaient capables d’assurer : la société espagnole CAF, le constructeur allemand Siemens et le groupe français Alstom, qui dispose de deux sites en Belgique : un à Bruges et un autre à Charleroi.
C’est justement Alstom qui était la moins chère dans cette offre, avec un différentiel de 100 millions… Mais le choix de la SNCB s’est porté sur la société espagnole. Une décision qui suscite la consternation chez certains représentants politiques belges. Pour Thomas Dermine, bourgmestre de Charleroi et ancien secrétaire d’Etat pour la Relance, ça ne passe pas du tout.
Alstom Benelux a fait part de sa déception de ne pas avoir été sélectionnée, dans un courrier adressé au ministre de la Mobilité Jean-Luc Crucke( Les Engagés). Le groupe a également décidé de communiquer ceci :
« Malgré les efforts considérables déployés par toutes les équipes pour remporter ce projet, la SNCB n'a pas sélectionné Alstom comme soumissionnaire préférentiel. Nous sommes déçus et croyons fermement en notre offre, d'autant plus qu'Alstom a construit sa proposition de valeur sur la proximité avec le client, la production locale en Belgique et un retour sur l’économie locale.
Nous restons disponibles pour notre client pour toute discussion ou demande d'information supplémentaire. Nous ne souhaitons pas communiquer davantage sur ce sujet ».
Car tout ne semble pas être coulé dans le marbre pour autant, comme on peut le lire dans la communication de la SNCB sur le sujet :
« Suite à un appel d'offres européen lancé à cet effet, CAF est apparu comme le soumissionnaire préférentiel pour développer, produire et livrer ces trains pour la SNCB. Le conseil d'administration de la SNCB a marqué son accord pour poursuivre l'achat avec le soumissionnaire préférentiel en vue de l'attribution d'un accord-cadre ».
Si la préférence est marquée, des négociations seraient donc encore en cours pour finaliser le marché. Un retour en arrière serait peut-être envisageable. Les interpellations politiques devraient donc se multiplier dans les prochains jours.
Ce dossier sera suivi de près, d’autant que l’augmentation du taux d’emploi en Belgique reste un des enjeux majeurs de notre développement économique.
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