Réunir petits et grands autour de différents activités, pour s’informer et échanger autour de la mort et de la fin de vie c’est l’objectif de la « Semaine Mortelle ». Un évènement, mis sur pied par le Centre d’Action Laïque de Charleroi.
Le Centre d’Action Laïque de Charleroi organise en ce moment la deuxième édition de la « Semaine Mortelle ». Un rendez-vous pour s’informer et échanger autour de la mort et de la fin de vie à travers des conférences et des ateliers.
« La Semaine Mortelle a été mise sur pied au départ d’un constat du Centre d’Action Laïque : le manque d’information autour de la mort et de la fin de vie, sans tabous. Plusieurs activités donnent donc la parole à des intervenants qui sont en mesure d’échanger avec le public sur des questions peu traitées : les déclarations anticipées, l’héritage, l’euthanasie, mais aussi le deuil périnatal ou encore la profession de sage-femme de fin de vie et les soins palliatifs, pour en citer quelques-unes », explique Éliane Jannsens la coordinatrice de l’accompagnement au Centre d’Action Laïque de Charleroi.
Et durant une après-midi, adultes et enfants étaient réunis autour de contes mortels, mais qui sont source de vie.
« A travers d’histoires venues d’ici et d’ailleurs, cette rencontre propose d’écouter, de ressentir et peut-être de transformer notre regard sur la fin de vie. Les contes, avec leur puissance symbolique et universelle, nous offrent un espace où les peurs peuvent se dire, où les émotions trouvent leur place et où la mort redevient partie intégrante du grand cycle de la vie », indique le conteur Jacky Druaux.
Ce samedi 8 novembre entre 14h00 et 16h30, un moment de recueillement clôturera ces sept jours sans tabous, par l’entremise d’une cérémonie intitulée « Un Temps Pour Penser à Eux ».
« Ce rendez-vous se veut avant tout une célébration à la vie, celle de nos proches disparues, de leurs histoires, de leurs sourires et des souvenirs qu’ils laissent en nous. Cette rencontre proposera une espace de douceur et de bienveillance, où chacun peut venir déposer une pensée, une émotion ou un souvenir », détaille Vincent Bertrand, le responsable des cérémonies au Centre d’Action Laïque de Charleroi.
Bref, une approche symbolique qui permet de libérer petits et grands autour de la question de la mort.
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