L'Impérial, une institution carolo qui fête ses 80 ans !

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L’Impérial a accueilli des générations de clients. Aujourd’hui, cette véritable institution fête ses 80 ans. Des scampis frits au poulet «Grignotière», en passant par l’osso buco. Tous ces plats ont fait la renommée de l’Impérial.

L’Impérial, le plus ancien restaurant-traiteur du centre-ville de Charleroi, fête ce 29 avril son 80ème anniversaire. Véritable institution installée sur la place du Manège depuis 1945, il est exploité depuis trois générations par la même famille: les Tremolada. Ernestine, la belle-mère de Lily, a été la première a dirigé la cuisine.

« Après la seconde guerre mondiale, ma belle-mère qui était originaire de la région de Florence en Italie, a repris cet établissement. A l’époque, c’était un café, qui portait le nom « Impérial ». Suite à une proposition du directeur des « Variétés-Palace » (devenu aujourd’hui le « Palais des Beaux-Arts », Ernetsine a commencé à faire à manger pour les artistes qui se produisaient à Charleroi. Très vite, une clientèle plus large a commencé à fréquenter le restaurant et 80 ans plus tard, il est toujours au même endroit », explique Liliane De Croon, dite Lily, l’ancienne patronne de l’Impérial.

Depuis 1999, c’est Catherine aujourd’hui en salle, la fille de Lily et de Walter, qui a repris les rênes du commerce. Mais à 86 ans, c’est Lily, qui est toujours derrière les fourneaux. Des mises en bouche au dessert, ici, tout est fait maison.

« Le plat signature c’est le poulet « Grignotière ». Il est farci de pâtes fraîches et truffé. A coté de cette spécialité emblématique, on retrouve les ris de veau, les rognons de veau et la trappe. Parmi nos recettes traditionnels, on retrouve également les scampis, les escalopes et le coq au vin en saison, sans oublier la sabayon en dessert », détaille Lily.

De Luis Mariano à Bernard Tapie, en passant par Nana Mouskouri, Sacha Distel, Joe Dassin ou encore Claude François, de nombreuses personnalités ont un jour poussé la porte de l’Impérial. 

« Claude François donnait un concert au palais des Beaux-Arts. Après le spectacle, il avait réservé un table, mais faisait rentrer tour à tour ses jeunes fans, ce qui n’avait pas plus à mon mari qui lui avait signalé », ajoute Lily.

Lily,qui ne compte pas rendre son tablier de sitôt.

« Je en sais pas, je n’y pense même pas. Vous savez, je fais ce métier par passion. Tant que je sais le faire, je serai toujours en cuisine », conclut Lily.


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