Le nouveau reconfinement oblige les magasins non essentiels à devoir s'adapter. Depuis ce weekend, ils ont entamé leur chemin de croix en effectuant des ventes "privées", c'est-à-dire que les clients viennent faire leurs achats sur rendez-vous, une formule encore inconnue jusqu'à présent et qui ne fait pas l'unanimité au sein des clients.
Les rues commerçantes sont désertes et certains commerces n’ont même pas pris la peine d’ouvrir. Car pour les milliers de magasins non essentiels, les nouvelles mesures imposent le "click and collect". Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on ne se bouscule pas au portillon. « Depuis le début de la journée, nous avons eu quatre clients. Ce qui est très peu pour un samedi, confie Nicolas Gea, le gérant d’un magasin de prêt-à-porter. Nous allons voir comment la semaine va évoluer mais si on se base sur la journée de ce samedi, c’est très peu et ce n’est pas encourageant. »
On traverse la rue et là aussi, même constat, la clientèle féminine est aux abonnées absentes. « Aujourd’hui, je n’ai eu qu’une cliente, constate Dominique, la gérante. Pour un samedi, c’est peu mais la rue est vraiment vide. »
On veut donc limiter la casse et ce premier weekend de reconfinement est une sorte de test. « Nous avions déjà fait le click and collect en novembre dernier donc les gens commandaient essentiellement via notre plateforme et puis ils venaient chercher leur commande en boutique », explique Nicolas.
Les centres commerciaux ont des allures post-apocalyptiques !
Certaines grandes enseignes ont préféré tout simplement garder leurs volets fermés. Plus loin, l’atmosphère est tout autant morose, les clients passent les portes d’entrée dans un climat marqué par les incertitudes. Dans les allées de Rive Gauche, nous interpellons un couple pour avoir son ressenti : « J’expliquais justement à mon copain qu’habituellement le samedi, on ne sait quasi pas marcher. Ici, sans tout ce monde, c’est juste bien. » Les allées sont vides, on ne flâne plus comme avant, on va à l’essentiel.
Pour les commerçants, il devient difficile de rester optimiste, les caisses ne se remplissent plus, elles se vident à chaque confinement. Ils sont face à un dilemme: ouvrir sans être rentable ou bien fermer pour toucher les aides. Voilà où ils en sont aujourd’hui.
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