Ce lundi, c'était jour de grève nationale à l'appel de la FGTB et de la CSC. Une grève particulièrement bien suivie dans la région de Charleroi, aussi bien dans la fonction publique que dans le privé.
Dans les rues, devant les administrations, les hôpitaux, les maisons de repos et de soins, les grévistes ont manifesté leur colère aujourd'hui. Ils sont mobilisés pour s'opposer aux mesures du gouvernement fédéral et du gouvernement wallon. " On nous bafoue, on nous donne plein d'espoir et puis on nous reprend tout" dénonce Murielle Tassin, déléguée CGSP, elle travaille au service nettoyage de la Ville de Charleroi.
Le secteur privé a été également ralenti. Toute la matinée, les accès au centre commercial Rive Gauche étaient bien gardés. Un blocage stratégique comme l'explique Lucia De Leenheer, secrétaire dans le non-marchand et déléguée CNE, "Pour faire mal à l'économie, tout simplement". Plusieurs piquets ont aussi bloqué les accès de certaines entreprises ou de quelques zonings industriels notamment à Fleurus, Gosselies et Jumet.
Mobilisation est importante
Les jeunes étaient également mobilisés avec une action symbolique devant une agence intérim, ils ont déchirés des faux contrats. L'objectif était de dénoncer les contrats précaires.
Cette grève est un grand succès pour les représentants syndicaux : "On voit bien aujourd'hui que ce n'est pas seulement la déclaration de méchants syndicalistes qui essaient de confisquer la démocratie. C'est bien les travailleurs, les travailleuses, les usagers, qui ont peur des mesures tant de l'Arizona que du gouvernement Azur et qui se rendent compte, annonce après annonce, qu'on va toucher au pouvoir d'achat et bien vivre de chacun et chacune".
Pension, fin de carrière, flexibilité, pouvoir d’achat,…. La liste des revendications est importante et les représentants syndicaux espèrent que les gouvernements reviendront sur certaines mesures. D'autres journées d'actions sont déjà prévues.
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