Un nouveau domaine viticole vient d’éclore à Biesme-sous-Thuin. Sur les hauteurs du village, 4 100 plants ont été mis en terre. Objectif: produire un vin blanc local d’ici trois ans, porté par un couple d’agriculteurs passionnés.
Sur un peu plus d’un hectare, de jeunes ceps ont été plantés pour produire, à terme, du vin blanc. Cachée sur les hauteurs du petit village, la parcelle bénéficie d’un bel ensoleillement grâce à sa position.
Ils sont 4 100, bien alignés, bien espacés: ces jeunes plants ont été mis en terre en avril dernier. Le domaine « Draux-Wille », du nom de ses propriétaires, vient s’ajouter à la liste des domaines viticoles de notre région.
« L’histoire a commencé par la rencontre avec un sous-traitant actif dans les vignes, qui nous a proposé de développer un projet. À l’époque, on n’était pas très chauds, car on n’y connaissait rien. Peu après, j’ai décidé de suivre une formation de deux ans en viti-viniculture. Une fois les bases acquises, on a pu se lancer », explique Karine Wille, viticultrice du domaine Draux-Wille.
Depuis 20 ans, Emmanuel et Karine sont à la tête d’une exploitation agricole à Biesme-sous-Thuin. Le terrain a été choisi avec soin: exposition plein sud, avec au nord un bois qui protège les vignes du froid et des intempéries. Mais c’est l’analyse du sol qui a surtout guidé le choix des cépages.
« Comme on s’est rendu compte que notre sol était très acide, on l’a chaulé, puis on a opté pour un porte-greffe résistant à ce type de sol », poursuit-elle.
À terme, l’objectif sur cette première parcelle est de produire un vin blanc tranquille, à partir de cépages interspécifiques comme le Johanniter, le Solaris ou encore le Souvignier gris. Des variétés plus résistantes, notamment face aux maladies fréquentes de la vigne comme le mildiou ou l’oïdium.
Mais il faudra patienter encore trois ans avant de pouvoir déguster la première cuvée.
D’autres projets sont déjà dans les cartons, comme l’idée de travailler avec des chevaux de trait à la place du tracteur.
« Cela permettrait d’éviter le tassement du sol causé par le passage du tracteur, tout en réduisant notre empreinte écologique », souligne Karine.
Si la passion de la terre lie ces deux viticulteurs, ils cultivent désormais un tout autre fruit : celui de la patience. Et si le vin se bonifie avec le temps, leur projet aussi pourrait, d’ici quelques années, faire pétiller toute une région.
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