Saviez-vous que depuis le début de l’année, le crématorium de Charleroi permet des funérailles moins couteuses et plus écologiques ? Il propose maintenant des éco-crémations. Concrètement, il s’agit d’utiliser les fours une fois que l’on a coupé l’énergie, car la température y reste encore très élevée pendant des heures.
Une crémation traditionnelle coûte jusqu’à 700 euros, et consomme énormément d’énergie. Mais depuis peu, le crématorium de Charleroi a trouvé la solution pour permettre une alternative aux familles.
« Nous opérons des éco-crémations : c’est écologique et économique. C’est une crémation qui se fait avec l’inertie de la chaleur des fours. Avec les briques réfractaires, la chaleur reste longtemps dans le four », explique Mahmut Dogru, échevin et président du Crématorium de Charleroi.
48 éco-crémations ont été organisées depuis janvier. Il s’agit d’une bonne manière de rentabiliser la chaleur produite dans cet endroit énergivore.
« Cette crémation se déroule toute seule, jusqu’au lendemain matin. C’est une bonne chose, car nous sommes écologiques depuis plus de 10 ans, nous avons 2 systèmes de filtration. Et puis, c’est une belle alternative pour les familles », indique Samuel Fourny, responsable technique des fours.
Et le tarif est évidemment adapté. Le prix est réduit à 495 euros, ce qui inclut juste l’acte technique et l’urne. 3 plages horaires sont dédiées à ces crémations en fin de journée.
Il s’agit d’un pas de plus pour ce crématorium qui se veut écologique. D’autres dispositifs pour continuer sur cette voie et contrôler sa consommation énergétique devrait voir le jour.
Apolline Putman
Sur le même sujet
Recommandations
Image
La suppression d'un programme wallon de mise à l'emploi menace 3.500 emplois
Environ 3.500 travailleurs dans des entreprises de titres-services d'économie sociale risquent de perdre leur emploi en raison d'une possible suppression de l'aide à l'emploi "SINE" par le gouvernement wallon, alerte mardi la Fédération InitiativES.
Image
Deux Belges sur trois continuent à travailler alors qu'ils sont malades
Deux Belges sur trois (65,9%) ont continué à travailler malgré des problèmes de santé au cours des douze derniers mois, rapporte jeudi une étude du prestataire de services RH Tempo-Team. La flexibilité peut constituer une solution à ce "présentéisme".
Image
Grève nationale : "Ce sont les PME qui trinquent", déplore l'UCM
"Trois jours de grève à partir de ce lundi. Cette paralysie inédite va détériorer durablement l'image de notre économie à l'étranger, dérouter les investisseurs et plomber la concertation sociale", selon l'organisation patronale UCM.
Image
Charleroi: Wereldhave acquiert le centre commercial Ville 2
La société immobilière réglementée (SIR) Wereldhave Belgium a acquis le centre commercial Ville 2 à Charleroi, communique-t-elle mercredi, au lendemain de la conclusion de la transaction. La valeur immobilière s'élève à 120 millions d'euros.
Image
L'ONSS alerte sur des e-mails frauduleux envoyés en son nom
L'Office national de Sécurité sociale (ONSS) met en garde contre une vague d'e-mails frauduleux actuellement en circulation. Si vous surfez sur internet, vous pourriez être amener à affronter un lien malveillant pour voler vos données bancaires.
Image
Près de 200.000 personnes interdites de jeux d'argent en Belgique !
135.383 personnes figuraient sur la liste noire au 1er novembre, soit une hausse de 8 % en dix mois, selon De Tijd et L’Écho. S'y ajoutent près de 59.000 personnes soumises à une interdiction professionnelle de jouer, portant le total à 194.108 personnes.