Le pilotage, le Fontainois Aaron Ferrazzano est tombé dedans tout jeune. Il avait 15 ans lorsqu’il a décroché son premier titre: champion du Benelux avec Euro-Karting.
Vice-champion pour sa première participation, l’avenir d’Aaron rime désormais avec F3 au sein de l’écurie Winfield. Et ce, sans même passer par l’écolage de la Formule 4. Pas mal, pour un pilote qui vient tout juste de fêter ses 18 ans… "C’est sûr que je n’ai pas suivi le parcours classique, explique le jeune prodige. C’était un gros défi mais j’étais prêt à le relever. J’ai bien progressé pour, finalement, gagner des courses et finir vice-champion. C’est complètement différent du karting: une autre conduite à apprendre et à maîtriser."
Un talent précoce
Des pointes à 260 km/h, 285 cv sous le capot, c’est une véritable bombe qu’on a mis entre les mains de Ferrazzano, un jeune Carolo timide dans la vie, impétueux sur les circuits européens. Mais pas dans le civil puisqu’Aaron ne possède pas encore le permis de conduire. "J’ai la théorie mais je dois encore attendre quelques mois pour rouler sur la route…"
Pour boucler sa future saison, l’as du volant recherche encore des partenaires. Le budget pour cette nouvelle aventure est, en effet, astronomique. Ambitieux, celui qui se verrait bien ingénieur automobile et pilote d’endurance professionnel reste, néanmoins, conscient des réalités de la discipline. "La F1, c’est un rêve mais j’ai une vision réaliste… L’endurance me tente bien. J’aimerais beaucoup rouler dans ces voitures-là."
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