Le Coronavirus est tout doucement en train de se transformer en psychose collective.
Et il règne un peu comme un parfum de pré-guerre nucléaire un peu partout. Sidérant de voir tout ce monde faire des provisions de pâtes ou de conserves comme si l'ennemi allait débarquer demain. Tous aux abris ! On ne sort plus, on se regarde de travers à la moindre petite toux. Les médias en font des tonnes. Et les réseaux sociaux font le reste.
Doit-on pour autant, dans une forme de provocation rebelle, faire comme si de rien n'était. Non bien sûr. Le coronavirus est bien une question de santé publique qui ne doit pas être prise à la légère. D'abord et avant tout pour protéger les plus faibles qui sont les premiers exposés au risque létal, malgré tout plus élevé que la simple grippe, quoi qu'on en dise.
Et puis aussi pour éviter les conséquences économiques qui commencent déjà à se faire ressentir au niveau mondial. Il serait effectivement inconscient de la part des autorités publiques de ne pas prendre les mesures de précaution qui s'imposent pour limiter la casse.
En clair, il faut être vigilant. Mais certainement pas céder à la panique, toujours mauvaise conseillère et surtout source d'instabilité sociale et économique.
Cette crise doit être gérée. De manière rationnelle et pas émotionnelle. La situation actuelle demande un sens des responsabilités. Dont certains hélas semblent ne pas faire preuve en entretenant une ambiance de fin du monde irrationnelle.
Sur le même sujet
Recommandations
CHU Charleroi-Chimay : une formation pour réagir aux attaques terroristes
Maladie de la langue bleue : Pour 2026, les autorités recommandent de vacciner mais ne subventionnent plus
Journée mondiale de lutte contre le sida : « On peut l’éviter »
Deux Belges sur trois continuent à travailler alors qu'ils sont malades
La fin du brevet infirmier relance les tensions dans le secteur
Coppieters juge l'objectif sur les malades de longue durée atteignable pour la Wallonie
Le radon, un ennemi invisible dans votre maison
La mucoviscidose: une maladie mal connue, mais aux conséquences multiples
Petite enfance : moins de moyens pour les crèches et une pénurie de places qui persiste
Délais des tests du sommeil en Wallonie : Caroline Taquin a alerté Franck Vandenbroucke
Un espace de mémoire et d'humanité au Grand Hôpital de Charleroi