Améliorer l’accueil de l’enfant à l’hôpital, c’est le défi de la poupée Kiwanis ! Le jeune patient reçoit la poupée de couleur unie et peut alors la personnaliser selon ses désirs et émotions. Un outil pédagogique qui se révèle être très utile dans le domaine de la psychothérapie.
Une poupée, c’est une sorte de doudou, un objet de réconfort, qui accompagne l'enfant dans un environnement qu'il ne connaît pas forcément.
C’est dans cette optique que la poupée Kiwanis est arrivée au CHRSM d’Auvelais, il y a quelques années pour améliorer l’accueil de l’enfant à l’hôpital.
Le compagnon idéal pour les enfants hospitalisés
Dimitri Malhherbe - président du Kiwanis de Sambreville - Jemeppe-sur-Sambre explique l'objectif de cette poupée: "Le but est d’aider les enfants hospitalisés en les rassurant, mais aussi aider le personnel hospitalier à mieux communiquer avec eux. Pour leur expliquer ce qu’on va leur faire et ainsi éviter tout le stress engendré durant leur séjour à l’hôpital"
La poupée kiwanis est donc une poupée asexuée, neutre, en coton. L’enfant se l’approprie en la personnalisant.
Ce jouet permet ainsi d’établir une relation entre le jeune patient et le soignant.
Une aide psychologique précieuse
Si ce jouet constitue une aide psychologie précieuse, ce n’est pas le seul outil qui est utilisé par l’équipe soignante.
"Ici, ça fait très longtemps qu’on utilise la poupée Kiwanis. La petite nouveauté c’est l’histoire d’Arthur, et cela permet aussi aux parents d’expliquer les opérations ou l’hospitalisation. Toujours dans le but de dédramatiser, et pour l’enfant c’est chouette aussi de voir des images qui sont rassurantes" précise Valérie Doumont - Educatrice service pédiatrie CHRSM
Chaque année, Saint-Nicolas rend visite au service pédiatrique du CHR Val de Sambre à Auvelais. L'occasion pour le club d'offrir des cadeaux et friandises aux enfants hospitalisés et de remercier le personnel soignant pour son travail quotidien.
Les préoccupations du Kiwanis de Jemeppe-sur-Sambre vont donc au-delà de la distribution de poupées et de livres. Un chèque de 1000 euros a même été remis et permettra au service pédiatrique de l’hôpital d’améliorer le séjour des enfants.
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