Marie Coune, une jeune femme de 33 ans de notre région, vient de sortir un livre où elle évoque sa longue période de détresse psychologique durant son adolescence. Cela s'est traduit par des actes très durs envers elle même, comme la scarification.
« Boxeuse en guerre contre son propre corps », c’est comme ça que Marie Coune décrit la période durant laquelle elle déchiquetait sa peau avec des lames de cutter ou de rasoir. Son histoire, on la retrouve de façon romancée dans son nouveau livre « Il y aura d’autres lendemains », dans lequel le personnage principal se prénomme Manon.
La scarification, pour Marie, a débuté durant son adolescence, à l'âge de 15 ans.
L’automutilation fait partie des pratiques extrêmes pour extérioriser un mal-être profond. Et une fois le cap franchi, il devient récurrent.
Parallèlement à la scarification, Marie est aussi tombée à la même période dans des troubles du comportement alimentaire, comme l’anorexie, plus difficile à cacher. C’est à ce moment-là qu’elle a été prise en charge de manière plus approfondie pour ses différents troubles. Un long chemin thérapeutique à parcourir.
Une stabilité retrouvée et un message d'espoir
Aujourd’hui, cela fait plus de 10 ans que Marie a cessé de s’automutiler. A 33 ans, elle a retrouvé une stabilité, grâce à son entourage mais aussi avec ses projets professionnels en tant que sophrologue, coach en alimentation, professeure de yoga et gérante d’un centre de santé pluridisciplinaire, Homeostasia, installé depuis 5 ans à Gerpinnes. Aujourd’hui donc, Marie va mieux, beaucoup mieux.
Et c'est ce message qu'elle a voulu transmettre dans ce livre, qui évoque l’espoir et la reconstruction au fil des pages.
Une résilience forte, qui montre qu’effectivement, il peut y avoir d’autres lendemains.
Sur le même sujet
Recommandations
CHU Charleroi-Chimay : une formation pour réagir aux attaques terroristes
Maladie de la langue bleue : Pour 2026, les autorités recommandent de vacciner mais ne subventionnent plus
Journée mondiale de lutte contre le sida : « On peut l’éviter »
Deux Belges sur trois continuent à travailler alors qu'ils sont malades
La fin du brevet infirmier relance les tensions dans le secteur
Coppieters juge l'objectif sur les malades de longue durée atteignable pour la Wallonie
Le radon, un ennemi invisible dans votre maison
La mucoviscidose: une maladie mal connue, mais aux conséquences multiples
Petite enfance : moins de moyens pour les crèches et une pénurie de places qui persiste
Délais des tests du sommeil en Wallonie : Caroline Taquin a alerté Franck Vandenbroucke
Un espace de mémoire et d'humanité au Grand Hôpital de Charleroi