Ce lundi, six enfants ont trouvé leurs marques dans la nouvelle unité pédopsychiatrique de la CNDG.
Dans la région, l’offre de soins pédopsychiatriques hospitaliers est inférieure à la demande. L’Origami accroît donc la possibilité de prise en charge d’enfants, en souffrance psychique et/ou présentant des troubles comportementaux.
L’Origami offre des soins pédopsychiatriques sous la supervision d’une équipe multidisciplinaire composée d’une pédopsychiatre, d’une psychologue, de deux infirmières et d’une éducatrice.
« Grâce à cette initiative, la CNDG entoure de son expertise des enfants et leur famille. L’Origami accroît l’offre de soins pédopsychiatrique en ouvrant jusqu’à 6 places réservées à des enfants âgés de 4 à 8 ans. », déclare Sylvie Brichard, Directrice Générale de la CNDG.
Diagnostic et prise en charge thérapeutique complète
Le Docteur Maya Drachman, pédopsychiatre et responsable médicale de l’unité, précise : « Notre objectif est d’accompagner le plus loin et le mieux l’enfant pour l’aider à bien grandir. »
L’Origami accueille les enfants du lundi au vendredi, de 8 :30 à 15 :30. Ils participent à des ateliers encourageant leur développement et leur autonomie : cuisine, bricolage, jeux… Chaque temps de vie est thérapeutique. Des ateliers en passant par l’accueil, le change ou encore les temps de repas, l’équipe de l’Origami soutient le développement de l’enfant de A à Z.
L’enfant bénéficie d’un trajet de soins complet grâce à la collaboration avec l’ensemble des professionnels de la CNDG : examen pédiatrique, logopédie, psycho-motricité… Chaque famille est actrice de la prise en charge de l’enfant grâce notamment à une participation active au suivi des soins ou encore à des rendez-vous réguliers avec l’équipe de l’Origami.
Un origami pour symboliser la plasticité de l’enfant
Ce sont majoritairement les professionnels de l’enfance (écoles via les centres PMS, pédiatres…) qui orientent vers l’Origami les enfants en difficulté. De manière non-exhaustive, les troubles de l’attachement et les difficultés relationnelles, les troubles névrotiques et/ou anxieux, les troubles (pré)psychotiques et les dysharmonies évolutives, les retards de développement ainsi que les troubles du comportement internalisés et externalisés font partie des troubles qui peuvent être pris en charge pour une durée allant jusqu’à 3 mois.
L’Origami est une unité porteuse d’espoir pour l’avenir des enfants. La psychologue Laura Fievet, responsable thérapeutique de l’unité, détaille la métaphore : « La plasticité cérébrale des enfants est extraordinaire. Chez un enfant, rien n’est figé, un peu à la manière d’un origami qu’on plie, déplie et replie pour faire (re)naître l’harmonie. »
Sur le même sujet
Recommandations
CHU Charleroi-Chimay : une formation pour réagir aux attaques terroristes
Maladie de la langue bleue : Pour 2026, les autorités recommandent de vacciner mais ne subventionnent plus
Journée mondiale de lutte contre le sida : « On peut l’éviter »
Le Grand hôpital de Charleroi alerte sur les dangers du tabac, de la vape et du cannabis
Deux Belges sur trois continuent à travailler alors qu'ils sont malades
« 300 enfants sans places, 80 accueillantes sans emploi » : Les Petits Câlins alertent
La fin du brevet infirmier relance les tensions dans le secteur
Coppieters juge l'objectif sur les malades de longue durée atteignable pour la Wallonie
Le radon, un ennemi invisible dans votre maison
La mucoviscidose: une maladie mal connue, mais aux conséquences multiples