Alors que la vaccination du personnel des soins de santé est obligatoire à partir de ce 15 septembre chez nos voisins français, le sujet fait encore l’objet de nombreux débats et incertitudes chez nous. Pour l’épidémiologiste Yves Coppieters, opter pour une obligation vaccinale n’est pas la meilleure solution.
Rappelons que dans notre pays, un accord de principe pour un vaccin obligatoire a été adopté à la fin du mois d’aout lors du Comité de concertation. Mais un cadre légal doit encore être fixé. Le sujet devrait encore être largement débattu lors du prochain Codeco de vendredi. Du côté des acteurs de terrain et des syndicats, l’obligation vaccinale n’est pas vue d’un bon oeil, comme nous l’explique cette infirmière qui a travaillé dans une unité covid à l’hôpital Notre Dame.
Yves Coppieters va également dans le même sens, en précisant que l’obligation vaccinale ne doit donc pas être un élément de déséquilibre du système de soins de santé en Belgique, qui est en manque criant d’effectifs.
"Les politiques ont toujours garanti que ce ne serait jamais le cas. En Belgique, on ne baigne pas dans une culture de l’obligation en santé publique. La vaccination contre la polio est une exception, mais relève d’une décision internationale. Opter pour une obligation si tardive ne ferait qu’accentuer le clivage au sein de la société, j’en suis persuadé. Viendrait ensuite la question des personnes concernées. Le personnel soignant? Et après? Les chauffeurs de bus? Les caissières? On s’arrête où?", précise l'épidémiologiste de l'ULB.
Au niveau du personnel des soins de santé, le vaccin contre l’hépatite B est systématique, mais pas obligatoire d’un point de vue légal. Selon les acteurs de terrain, d’autres stratégies comme le renforcement du testing seraient plus appropriées. Yves Coppieters est également de cet avis : "J’ai le sentiment que les gens se découragent et qu’ils ont moins tendance à se faire tester même lorsqu'ils présentent des symptômes. Certains pays ne basent leur pass sanitaire que sur les tests, même chez les vaccinés..."
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