Plusieurs centaines d’enseignants se sont rassemblés ce lundi matin sur la place Vauban à Charleroi, à l’appel du front commun syndical, dans le cadre de la journée de grève générale organisée dans l’ensemble de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
L’objectif était de dénoncer les réformes portées par la ministre de l’Education Valérie Glatigny. Et ce qui passe le moins bien, ce sont les deux heures supplémentaires à prester pour les profs du secondaire supérieur, sans augmentation de salaire.
Sur place, il y avait de nombreux enseignants de tous les secteurs, inquiets pour l’avenir de leur métier.
Le gouvernement MR-Engagés a récemment décidé de faire passer les prestations en classe des enseignants du secondaire supérieur de 20 heures à 22 heures. Une mesure qui doit permettre à la Fédération Wallonie-Bruxelles d'économiser 95 millions d'euros par an, puisqu’il n’y aura pas de compensation salariale.
Mais l’annonce de cette mesure a suscité l’incompréhension. Ici, même des enseignants du primaire sont venus soutenir leurs collègues du secondaire supérieur.
Ce lundi, suite aux actions de grève, la ministre de l’Education Valérie Glatigny (MR) a réfuté tout bain de sang social par rapport à ces mesures, mais des efforts doivent être faits pour garantir la pérennité des emplois, selon la ministre.
Parmi les autres mesures sur la table qui inquiètent, citons notamment la réduction d’indemnités en cas de maladie, ou encore des restrictions pour le départ à la retraite. Du côté syndical, trop, c’est trop et les actions vont se poursuivre, notamment le 25 novembre lors de la journée de grève des services publics.
Le climat s’annonce encore tendu dans les semaines à venir entre les représentants du secteur et la majorité MR-Les Engagés.
Sur le même sujet
Recommandations
Les directions d'écoles secondaires ont découvert le potentiel du campus UCharleroi
À Charleroi, la mobilisation culturelle continue sur la place Verte
Grève nationale : Wallonie: quatre facteurs sur 10 en grève ce mercredi
Grève nationale : TEC: le trafic perturbé partout en Wallonie, Liège et le Hainaut les plus touchés
Grève nationale : Des actions syndicales à hauteur de deux ronds points carolos
Un tiers des facteurs en grève en Wallonie ce mardi
Grève nationale : "Ce sont les PME qui trinquent", déplore l'UCM