Plusieurs trains ont dû être supprimés ce lundi en raison d'un nombre trop important de malades au sein du personnel roulant de la SNCB. Les perturbations touchent principalement la gare de Namur, mais aussi celles de Mons et Charleroi.
Le trafic est dès lors perturbé sur la dorsale wallonne puisque ces absences du personnel roulant se sont prolongées ce mardi.
Outre ces absences pour maladie, la moitié des suppressions sont aussi imputables à des causes techniques, des vols de câbles et intrusions sur les voies, indique encore la SNCB. Elle recommande aux navetteurs de consulter le planificateur de voyages, sur son site internet ou via l'application mobile, et de rester attentifs aux annonces en gare.
Du côté d'Infrabel, on ne signale pas de taux d'absentéisme en dehors de la normale, ni pour le personnel actif sur les voies, ni pour celui des cabines de signalisation.
Contactée, la CGSP Cheminots assure qu'il ne s'agit pas d'une action syndicale et qu'elle n'a pas incité ses affiliés à entreprendre une telle démarche. Le syndicat socialiste a toutefois entendu parler de nombreux cheminots qui se sont déclarés malades.
"Dès l'annonce des mesures gouvernementales de l'Arizona, et particulièrement de celles concernant les cheminots, cela a suscité beaucoup d'émoi et de préoccupation au sein du personnel. Sans doute que cette vague de maladies est une réaction à cela", interprète Pierre Lejeune, président de la CGSP Cheminots.
Une réunion interprofessionnelle de la FGTB doit avoir lieu ce mardi pour se pencher sur l'accord de gouvernement fédéral. Un plan d'actions pourrait y être décidé pour les prochaines semaines, notamment en ce qui concerne le rail. Il est par contre déjà établi que la CGSP Cheminots n'entend pas faire grève le jeudi 13 février, jour de manifestation nationale à Bruxelles, afin de permettre à un maximum de personnes de rejoindre la capitale.
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