Plus de 250 jeunes militant.e.s de groupes-écoles d’Amnesty International et Jeunes-Magasins Oxfam se sont réunis au CEME à Dampremy pour une 20ème édition d’Oxfamnesty. La thématique portait sur l’utilisation des enfants soldats dans les pays en guerre.
À l’occasion de la Journée internationale contre l’utilisation des enfants soldats, l’événement Oxfamnesty, organisé par Amnesty International et Oxfam Jeunes-Magasins, a rassemblé plus de 250 étudiants. L’objectif ? Partager, débattre et analyser les situations de conflits à travers différents ateliers et activités immersives.
"On trouvait que cette thématique était importante pour ces jeunes qui sont actifs dans leur école, indique Marie Jeannin, responsable du projet jeunesse chez Amnesty International. L’objectif est qu’ils en apprennent davantage sur les règles de la guerre et le droit de la guerre afin qu’ils puissent dénoncer les crimes commis en temps de guerre. On leur propose à la fois des ateliers, des jeux de rôle et des mises en situation. Il y a également du théâtre immersif et des débats, car il est essentiel d’échanger sur ces différents sujets."
Un programme immersif proposé par la Croix-Rouge
La Croix-Rouge de Belgique est chargée d’animer les ateliers avec un programme à la fois complet et immersif, intitulé Rendez-vous en guerre inconnue.
"C’est un mélange entre un jeu de société et un jeu de rôle, explique Thibault Jourdan, volontaire au sein de la Croix-Rouge de Belgique. Le but est de proposer aux étudiants de se mettre dans la peau d’acteurs de l’armée, qu’il s’agisse de groupes armés, de civils, de volontaires ou de journalistes, par exemple."
"On a appris de nombreuses choses sur les droits humains qui s’appliquent en temps de guerre », confie Lucie, élève en 5e secondaire. On parle souvent des conflits et de leurs impacts sur les populations, mais très peu des enfants qui deviennent soldats et qui doivent tuer alors qu’ils sont très jeunes. Vivre dans ces conflits armés en étant enfant, c’est d’une extrême violence, et je trouve cela tellement important d’en parler."
Durant cet évènement, le Prix Amnesty Jeunes des droits humains a été remis, un prix qui récompense l’action d’une personne ou groupes de personnes en faveur des droits humains.
Cette année, 2 lauréates ont été récompensées:
- Sana Afouaiz qui a fondé une organisation visant à former des femmes issus de milieux marginalisés.
- Charline Bellot qui est à l’origine du projet Repas sur roues, qui a pour objectif de livrer des plats invendues des restauration à destination des personnes migrantes et sans-abris.
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