Un audit pour repenser l’avenir des Lacs de l’Eau d’Heure

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La ministre du Tourisme, Valérie Lescrenier, a profité du renouvellement du Conseil d’administration pour donner les grandes lignes de son projet autour des Lacs de l’Eau d’Heure: « une nouvelle dynamique pour un trésor touristique au potentiel immense ».

Chaque année, le site accueille environ un million de visiteurs. Un chiffre encourageant mais pour la ministre, la gestion du lieu interroge depuis les années 90: manque de vision, absence de transparence dans les investissements, retombées économiques jugées décevantes. Elle a donc commandé un audit.
« C’est un site touristique majeur qui a bénéficié de près de 100 millions d’euros d’argent public depuis les années 90 », explique-t-elle. « Or, on constate aujourd’hui que ces investissements peinent à générer les retombées économiques attendues. »

Parmi les constats de l’audit: l’Aquacentre est fermé depuis 2019, ce qui a entraîné une chute de 70 % des recettes commerciales. Certaines activités fonctionnent sans concessionnaire, d’autres ne sont tout simplement pas exploitées, comme le centre équestre. En 2024, les recettes ont encore diminué de 40 %.
« Les conventions en place sont à géométrie variable. Il n’y a pas d’identité claire, nette et partagée, ni de plan global de redéploiement. Ce sont des éléments majeurs sur lesquels je souhaite que l’on travaille », affirme Valérie Lescrenier.

Problème: les responsables des Lacs n’ont pas été sollicités durant cet audit. Depuis lundi dernier, un nouveau Conseil d’administration a été nommé. L’ancien président de l’ASBL, Christian Laurent, dit ne pas en savoir davantage.
« Le seul rôle de l’ASBL dans le cadre de cet audit a été de fournir, en toute transparence, l’ensemble des documents demandés par la société auditrice. Ce travail a d’ailleurs été salué », précise-t-il.

Ce qu’il regrette, c’est l’absence de phase contradictoire: « C’est un choix, je ne veux pas le critiquer ni le contester, mais c’est un fait : nous n’avons pas été impliqués dans cet audit », souligne Christian Laurent.

À travers cette démarche, la ministre entend faire de la gestion des Lacs un exemple de tourisme moderne et efficace. Redonner un nouveau souffle au site: tel est son objectif. Car si, en surface, tout semble paisible, sous l’eau, les remous risquent bien de faire couler beaucoup d’encre.


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