Depuis le 4 avril, des élèves étudiant de la 6ème primaire à la 6ème secondaire ont l'occasion de réviser pour se préparer aux épreuves de fin d'année qui arrivent pas à pas. "Echec à l'échec" propose en effet aux jeunes d'utiliser leurs vacances de Pâques à bon escient. 51 centres offrent ce coup de pouce. C’est notamment le cas à Charleroi, à l’Athénée Royal Ernest Solvay.
Le soutien et la confiance comme mots d'ordre
Le premier but du programme "échec à l'échec" est de combler les lacunes des jeunes. Pour cela, ils bénéficient d'un soutien de la part de leurs professeurs. Les cours se donnent avec des groupes allant de 4 à 10 personnes. L'enseignement est donc personnalisé et répond aux besoins de chacun.
Ensuite, donner de la confiance aux jeunes est également primordial. Après avoir vécu un échec, les élèves baissent parfois les bras. Le programme mis en place par les jeunesses scientifiques lutte contre ce phénomène.
"Le but d' "échec à l'échec", c'est de combler les lacunes dans les matières qui posent le plus de problèmes et aussi de leur redonner confiance. Parce que c'est souvent là que le problème se pose. Face à un échec, on est un peu déçu, on se replie sur soi et on n'avance plus. Donc là, il faut les remettre en selle" explique Armand Gérard, professeur de mathématiques et coordinateur du centre de Charleroi.
Une initiative utile
Les élèves sont ravis de pouvoir renforcer leur savoir. Au programme : français, allemand, néerlandais, anglais, latin, mathématiques, sciences et méthode de travail. Les jeunes ont le choix de s'exercer dans les matières les plus complexes selon eux.
"En physique et en chimie, j'ai des difficultés. Donc je suis venu m'exercer. Et en anglais, ce sont des révisions. On revoit le vocabulaire. Franchement ça m'aide beaucoup" confie Princy, élève de 4ème secondaire.
"On va devoir refaire des équations. Ce sont des graphiques. En fait, il faut tout refaire. Il y a trop de choses, c'est trop compliqué... Mais ça va le faire !" souligne Marie.
Des changements positifs à prévoir
Avec l'arrivée du nouveau calendrier scolaire à partir du 29 août prochain, "échec à l'échec" devrait permettre aux élèves de profiter plus régulièrement de ses services grâce à un plus grand nombre de congés de deux semaines.
Bruno PANTANO
Sur le même sujet
Recommandations
Image
Châtelineau : de petits policiers en mission contre les mauvais stationnements autour de leur école
Casquette vissée sur la tête et carnet à la main, les élèves de l’école Destrée ont troqué leur cartable pour un uniforme de police le temps d’une matinée. Objectif : sensibiliser les parents aux bons réflexes de stationnement, avec humour et pédagogie.
Image
Une rentrée scolaire en musique pour les élèves de Courcelles
À Courcelles, la reprise du chemin de l'école se fait durant trois jours en musique. Des concerts dans les cours de récré, des artistes de styles différents et des enfants conquis : une rentrée scolaire pas tout à fait comme les autres.
Image
Sur le chemin de l’école : 360 enfants accidentés chaque année en Wallonie
Chaque année, plus de 360 enfants et adolescents sont victimes d’un accident de la route en Wallonie en se rendant à l’école. Alors que la rentrée approche, l’AWSR lance une campagne de sensibilisation pour rappeler les bons réflexes à adopter.
Image
Courcelles: campagne de sensibilisation au stationnement aux abords des écoles
À l’occasion de la rentrée scolaire, la Commune de Courcelles relance sa campagne annuelle de sensibilisation au stationnement aux abords des écoles, du 1er septembre au 2 octobre 2025, dans toutes les écoles de l’entité, tous réseaux confondus.
Image
Les Restos du Coeur de Belgique veulent offrir des fournitures scolaires à 4.000 enfants
La tête remplie de souvenirs et des grains de sable plein les vêtements, il est pourtant déjà temps de penser à la rentrée scolaire. En Belgique francophone, les élèves retrouveront leur classe dans un peu moins de deux semaines.
Image
La FWB va tester l'enseignement synchrone pour les élèves ne pouvant aller à l'école
La commission Education du parlement de la FWB a approuvé la création, dès la rentrée, d'un dispositif expérimental d'enseignement "synchrone par internet" pour les élèves dans l'incapacité de se rendre à l'école pour des périodes moyennes à longues.
Image
Une partition musicale entre Hiroshima et Namur s'écrit
À Hiroshima, l’Université Elisabeth, fondée par un jésuite belge, se rapproche de l’IMEP de Namur. Un partenariat en construction entre deux écoles de musique, avec en ligne de mire des échanges d’étudiants et une collaboration artistique inédite.
