C’est un véritable coup de massue pour les 80 travailleurs de l’entreprise Amcor de Monceau-sur-Sambre. En effet, la direction a annoncé vendredi dernier, son intention de fermer l’usine de Monceau-sur-Sambre. Seule une vingtaine d’emplois devraient être sauvés, des postes qui concernent uniquement la partie commerciale.
Le rideau devrait tomber en juin prochain
C’est un drame social qui impacte à nouveau l’emploi dans la région de Charleroi. En effet, la direction de l’usine Amcor, qui fabrique des emballages pour la grande distribution, a annoncé en fin de semaine dernière, son intention de fermer son site de Monceau-sur-Sambre. Sur place, ce sont 80 emplois qui devraient passer à la trappe, d’ici quelques mois.
« Vendredi dernier, les travailleurs de l’usine Amcor m’ont informé qu’un conseil d’entreprise extraordinaire venait d’avoir lieu. A la suite de ce dernier, la direction a indiqué vouloir fermer l’usine à court terme, à la suite d’importants problèmes financiers, qui s’ajoutent à la situation économique actuelle », indique Alain Rebier, secrétaire permanent SETCa.
Les finances d'Amcor dans le rouge
Des pertes financières, qui grimpaient au-delà des six millions d’euros à la fin du mois de décembre 2021, sans compter les prévisions pour 2023 et un nouveau déficit d’un peu plus d’un million.
« C’est une situation très compliquée à vivre pour les ouvriers et les employés de l’entreprise. Suite à cette annonce, on peut parler d’un nouveau bain de sans social dans la région de Charleroi. Malheureusement, ces personnes ne pourront pas être relocalisées sur un autre site, étant donné que l’implantation de Monceau-sur-Sambre est la seule du groupe dans la région de Charleroi. Maintenant, il existe toujours des cellules de reconversion pour les personnes qui perdent leur emploi », ajoute Alain Rebier.
Un repreneur se fera-t-il connaître?
Des travailleurs, qui ne désespèrent pas qu’un éventuel repreneur se fasse connaitre. Mais quoiqu’il en soit, la procédure Renault a déjà été enclenchée.
« Nous allons aujourd’hui nous réunir en conseil d’entreprise extraordinaire, afin de déterminer un calendrier pour les négociations syndicales à venir. C’est avant tout un travail d’information et de consultation », conclut Alain Rebier.
Reste à savoir maintenant si la Ville de Charleroi donnera un avis favorable, en ce qui concerne le renouvellement du permis d’exploitation du site.
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