88 personnes sont licenciées au sein de l’entreprise « Thales Alenia Space ». Une partie a été prévenue aujourd’hui, l’autre le sera demain. A la sortie des travailleurs du bâtiment situé à Mont-sur-Marchienne, l'émotion était palpable.
Mercredi noir chez « Thales Alenia Space » à Mont-sur-Marchienne, où 88 travailleurs du site carolo de l’entreprise en pleine restructuration, sont appelés au compte-gouttes devant la direction depuis ce matin. Qu’ils soient cadres, employés ou ouvriers, ils ont appris qu’ils étaient licenciés. Certains, comme Martine, ont même du déguerpir sur le champ.
« Cela fait 36 ans que je travaille dans cette entreprise et aujourd’hui, je n’ai pas de mots pour expliquer la situation. C’est un véritable bouleversement pour toutes les personnes qui se retrouvent sans emploi », explique Martine, employée licenciée chez « Thales Alenia Space »
La direction de « Thales Alenia Space » qui annoncera jusqu’à demain aux travailleurs concernés, qu’ils seront licenciés. Sur place, un dispositif de soutien a été mis sur pied par les délégations syndicales.
« Parmi ces 88 personnes figurent 19 ouvriers, 33 employés et 36 cadres. Pour rappel au printemps 2024, la direction du groupe avait dévoilé un vaste plan d'adaptation de son activité spatiale avec à la clé, quelque 1.300 postes supprimés sur différents sites à l'échelle européenne. Sur le site de Charleroi, 115 personnes étaient initialement concernées. Un chiffre ramené à 88 au terme des négociations et de l'accord intervenu entre direction et syndicats début 2025 », indique Philippe Albert, Délégué syndical CSC chez Thales Alenia Space.
Céline ne devrait quant elle, pas être concernée par cette mesure de licenciements. Mais pour cette ouvrière de « Thales Alenia Space », c’est également le choc.
« Nous formons une petite famille depuis de nombreuses années. Même si je ne suis pas licenciée, cela me fais énormément de mal pour mes collègues qui se retrouvent sans travail. A l’intérieur du bâtiment, m’ambiance est plus que morose et je pense qu’il va falloir du temps pour avaler la pilule », ajoute Céline, ouvrière chez « Thales Alenia Space ».
A l’heure actuelle, on ne connait pas encore quel sera l’avenir des personnes licenciées. Mais pour certaines, l’arrivée de la « mégafactory » « Aerospacelab » à quelques pas de « Thales Alenia Space », pourrait être une nouvelle opportunité professionnelle dans le même domaine.
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