Le centre de transfusion de Charleroi attire un nouvelle fois l’attention sur le manque de donneurs. Les stocks sont arrivés à un seuil critique, et les nombreux mois de pandémie ont encore amplifié le phénomène. Un appel urgent est donc lancé...
C'est assez récurrent à Charleroi : il n'y a pas assez de donneurs de sang. Le centre de transfusion qui fournit principalement les hôpitaux de la métropole est souvent confronté à cette diminution drastique des stocks de poches.
"Nous sommes effectivement dans une situation critique. La pénurie concerne davantage les groupes sanguins B+, B- et O+, mais globalement, tous les groupes sanguins sont concernés", précise le docteur Michel Guerlency, responsable des collectes du centre de transfusion de Charleroi. Il y a d'ailleurs actuellement une pénurie au niveau national.
Avec la pandémie, cette pénurie de donneurs s'est encore accentuée. De plus, il est difficile d'attirer les jeunes et de les sensibiliser à la culture du don de sang. La plupart des donneurs sont âgés entre 40 et 70 ans. Pourtant, le personnel médical du centre de transfusion rappelle que ce geste assez simple peut sauver des vies et que des stocks importants sont nécessaires. "Nous devons fournir aux hôpitaux de Charleroi environ 400 poches de sang par semaine, et parfois plus en fonction des besoins", ajoute le Dr. Guerlency.
Créé en 1935, le centre de transfusion de Charleroi est l’un des plus anciens. On y réalise trois types de prélèvements
- le sang total
- le plasma
- les plaquettes
Le besoin de stocks est actuellement important pour les trois catégories. Pour tenter de trouver de nouveaux donneurs, le centre de transfusion de Charleroi fera du mois d’octobre le mois du don de sang, avec une grande campagne de sensibilisation. Pour rappel, vous pouvez faire un don de sang quatre fois par an si vous avez au moins 18 ans et que vous pesez plus de 50 kilos.
Informations pratiques sur le centre de transfusion et le don de sang :
Sur le même sujet
Recommandations
CHU Charleroi-Chimay : une formation pour réagir aux attaques terroristes
Maladie de la langue bleue : Pour 2026, les autorités recommandent de vacciner mais ne subventionnent plus
Journée mondiale de lutte contre le sida : « On peut l’éviter »
Deux Belges sur trois continuent à travailler alors qu'ils sont malades
La fin du brevet infirmier relance les tensions dans le secteur
Coppieters juge l'objectif sur les malades de longue durée atteignable pour la Wallonie
Le radon, un ennemi invisible dans votre maison
La mucoviscidose: une maladie mal connue, mais aux conséquences multiples
Petite enfance : moins de moyens pour les crèches et une pénurie de places qui persiste
Délais des tests du sommeil en Wallonie : Caroline Taquin a alerté Franck Vandenbroucke
Un espace de mémoire et d'humanité au Grand Hôpital de Charleroi