Depuis son ouverture sur le site des Viviers, le Grand Hôpital de Charleroi poursuit le développement de son offre de soins. Découverte de la première clinique de l'endométriose de la région. Ce nouveau pôle propose une approche pluridisciplinaire.
Le Grand Hôpital de Charleroi a ouvert récemment la première clinique de l’Endométriose et de la douleur pelvienne chronique à Charleroi. Il s’agit d’un pôle pluridisciplinaire qui permet d’offrir aux patientes une prise en charge globale et personnalisée. En Belgique, cette pathologie touche près de 10% des femmes âgées de 16 à 49 ans.
Cette inflammation peut provoquer différents types de douleurs. Mais la plupart du temps, le diagnostic reste tardif,
en raison de la diversité de ses causes possibles (gynécologiques, psychologiques, myofasciales, urologiques ou gastro-intestinales).
"Dans le cas de l’endométriose, ce retard peut atteindre six à dix ans. Face à ce constat, il était essentiel que le Grand Hôpital de Charleroi mette en place avec l’aide du Dr Ralph Saadeh, chirurgien gynécologique, spécialisé en chirurgie de l’endométriose et l’oncologie pelvienne au Grand Hôpital de Charleroi, une clinique dédiée à la douleur pelvienne chronique afin de faciliter le diagnostic et de promouvoir une approche multidisciplinaire", explique-t-on au Grand Hôpital de Charleroi.
Désormais, ce nouveau plateau technique de pointe permet donc un suivi complet, allant de la consultation à l’intervention chirurgicale. Dans le quartier opératoire du site des Viviers, ces interventions spécifiques sont parfois réalisées sous forme de chirurgie mini-invasive et, en fonction des cas, avec l’aide d’un robot piloté par le chirurgien.
Ces avancées permettent un accès rapide aux soins et un accompagnement plus ciblé des patients, dès le diagnostic.
L’endométriose est également une pathologie qui peut causer l’infertilité. La nouvelle clinique travaille donc en lien étroit avec le service de Procréation Médicalement Assistée (PMA).
Une prise en charge globale pour cette pathologie complexe, qui permet une approche centrée sur la patiente.
Sur le même sujet
Recommandations
CHU Charleroi-Chimay : une formation pour réagir aux attaques terroristes
Maladie de la langue bleue : Pour 2026, les autorités recommandent de vacciner mais ne subventionnent plus
Journée mondiale de lutte contre le sida : « On peut l’éviter »
Deux Belges sur trois continuent à travailler alors qu'ils sont malades
La fin du brevet infirmier relance les tensions dans le secteur
Coppieters juge l'objectif sur les malades de longue durée atteignable pour la Wallonie
Le radon, un ennemi invisible dans votre maison
La mucoviscidose: une maladie mal connue, mais aux conséquences multiples
Petite enfance : moins de moyens pour les crèches et une pénurie de places qui persiste
Accès aux soins de santé : les médiateurs contre la barrière linguistique
Délais des tests du sommeil en Wallonie : Caroline Taquin a alerté Franck Vandenbroucke