À Beaumont, tout ce week-end était placé sous le signe de Charles Quint avec la reconstitution de sa venue au 16e siècle. Une reconstitution qui n’avait pas eu lieu depuis dix ans. Ce samedi, les festivités ont été lancées par l’Empereur.
On l’attendait depuis 10 ans
Tous l’attendaient comme à l’époque. Une fois encore, Charles Quint va entrer dans Beaumont. Et la scène va être reconstituée avec minutie. Une restitution qui normalement a lieu tous les cinq ans, mais n’avait pas pu se dérouler en 2020. Dix ans d’attente donc pour les beaumontois. Dix ans qui ont semblé des siècles.
« C’est la première Charles Quint depuis 2015, alors qu’elle a lieu normalement tous les cinq ans, rappelle Lucile Loewer, la Présidente du Comité Charles Quint. Ça fait dix ans qu’on attendait ça. On avait été privé de celle de 2020 à cause du Covid. Le dimanche, on aura 700 figurants et ce samedi, plus ou moins 500. »
Une légende, mais d’abord de l’Histoire
La venue de Charles Quint à Beaumont en 1549 est un fait bien réel, attesté par les archives. L’empereur s’y arrêta sur la route qui le conduisait chez sa sœur, Marie de Hongrie, alors gouvernante des Pays-Bas. Autour de ce passage impérial, la mémoire collective nous a rapporté différents récits, mêlant les histoires à l'Histoire et donnant naissance à ce que l’on appelle aujourd’hui la légende de Beaumont.
Réjouissances
Mais avant d’entrer dans la légende (ça, c’est pour le dimanche), Beaumont faisait la fête. Les premiers visiteurs sont les figurants qui défilent dans les allées. La Foire, elle, réunit des artisans et des produits de bouche. Tout ce qu’il faut pour se réjouir. Et dès ce lancement des festivités, le public était déjà nombreux. C’est tout Beaumont qui se devait d’être présent, en tant que spectateur ou figurant, pour ce qui est, comme nous le disait un beaumontois « un peu le Carnaval ou le Nouvel An pour les beaumontois », une fête incontournable qui n’a lieu que tous les cinq ans.
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