La proportion d'étudiants jobistes qui continuent de travailler pendant le blocus ou leurs examens a augmenté au cours des dernières années. S'ils étaient un quart en 2018, ils sont désormais près de 32% à déclarer travailler occasionnellement durant le blocus ou les examens, indique Randstad.
Le prestataire de services en ressources humaines a sondé 1.000 étudiants pour cette enquête annuelle. Il en ressort que 32% des étudiants jobistes assument encore leur travail pendant leur blocus ou leurs examens. Cette proportion est plus élevée en Wallonie (39%) ainsi que chez les jeunes plus âgés. Avoir son propre logement ou résider en kot influe également à la hausse la probabilité d'exercer un job pendant les périodes d'examens.
En revanche, le nombre d'étudiants ratant fréquemment des cours pour travailler a baissé, relève Randstad. Ils sont tout de même 16% à manquer plusieurs cours par semaine et 11% plusieurs cours par mois. Près de la moitié des répondants confient que leurs employeurs ont tenté de les convaincre de travailler pendant les heures de cours.
78% des étudiants déclarent avoir un job durant les vacances estivales. Les étudiants domiciliés en Flandre (80%) et à Bruxelles (79%) sont plus nombreux dans ce cas. Trois quarts des Wallons travailleront tout de même lors des congés, alors qu'ils n'étaient que 69% dans le sondage de l'an dernier.
Trois quarts des sondés travaillent tout au long de l'année scolaire, une proportion qui n'atteignait que 30% en 2004.
Seuls 10% des répondants ne travaillent que pendant les vacances d'été et 7% ne travaillent que durant l'année scolaire. Près de 70% (67%) travaillent pendant l'année et l'été, contre 51% en 2021.
Depuis le 1er janvier 2023, les étudiants peuvent travailler jusqu'à 600 heures par an (au lieu de 475) tout en payant des cotisations sociales réduites. Un tiers (34%) des étudiants ayant un job pendant l'année indique avoir travaillé plus de 475 heures. La moitié (52%) a travaillé moins de 475 heures tandis que 14% des étudiants auraient souhaité atteindre les 600 heures mais estiment cette possibilité incompatible avec leurs études.
Cette autorisation à travailler jusqu'à 600 heures par an arrive à échéance à la fin de l'année. Près de huit répondants sur dix estiment cette mesure nécessaire et semblent donc favorables à sa prolongation.
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