À 59 ans, le Bruxellois Christophe Segaert est devenu le nouveau CEO de Brussels South Charleroi Airport. Juste avant l’été, il a pris les commandes d’un aéroport qui a plusieurs défis à relever.
« Ce n’était pas un rêve d’enfant, mais c’est un très beau défi. » Voici comment Christophe Segaert, 59 ans, décrit son arrivée à la tête de l’aéroport de Charleroi (BSCA). Avant de rejoindre BSCA, son CV mentionne des passages chez Proximus, Bpost et VOO. Plus récemment, il dirigeait une entreprise active dans la sécurité privée — un domaine qui s’est justement invité au cœur de l’actualité de l’aéroport cet été.
Durant la période estivale, de nombreux passagers ont fait face à de longues files d’attente au moment des contrôles. « On y a travaillé tout l’été, assure Christophe Segaert. Notre objectif, c’est d’améliorer la fluidité. » Mais sans en dire plus, pour l’instant, sur les mesures envisagées pour éviter de nouveaux désagréments.
Le nouveau CEO devra aussi entretenir la relation stratégique avec Ryanair, partenaire historique mais parfois exigeant. La compagnie irlandaise reste un pilier de l’activité de Charleroi, mais BSCA cherche à diversifier ses partenaires pour garantir son autonomie à long terme.
Autre dossier sensible : le permis d’environnement, fraîchement renouvelé pour vingt ans, mais contesté par plusieurs bourgmestres et riverains de communes voisines comme Fleurus, Fontaine-l’Évêque et Anderlues. Les opposants dénoncent notamment le bruit et l’impact environnemental des vols.
Et les défis ne s’arrêtent pas là. BSCA prévoit un nouveau terminal et une nouvelle zone d’inspection d’ici 2028, des investissements nécessaires pour accompagner sa croissance. L’aéroport ambitionne de passer de 11 à 16 millions de passagers d’ici 2041.
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