Dans le cadre du plan d'urgence nucléaire, une nouvelle campagne de distribution de comprimés d'iode vient d'être lancée par le Centre de crise national. Des capsules, qui sont disponibles gratuitement dans les pharmacies et qui concerne principalement les personnes qui habitent à proximité d'endroits à risque, comme près de l'IRE à Fleurus.
Une nouvelle campagne de distribution de comprimés d’iode, vient d’être lancée par le Centre de crise national. Des pastilles, qui sont recommandées pour les habitants qui résident près d’une zone nucléaire, comme dans un rayon de 10 kilomètres autour de l’Institut des Radioéléments de Fleurus. Mais pas de panique, il s’agit d’une mesure préventive.
« Cette campagne de sensibilisation de la population a pour but d’encourager les citoyens à disposer de comprimés d’iode à leur domicile. En plus d'un rappel général de cette recommandation, le but de cette campagne sera aussi d’inviter les citoyens disposant d'anciens comprimés d'iode (ceux produits en 2011), à venir les échanger gratuitement dans une pharmacie », indique Thomas Gijs, porte-parole du Centre de crise national.
Des comprimés d’iode, qui doivent être administrés uniquement sur recommandation expresse des autorités.
« En prenant au bon moment des comprimés d’iode stable (non radioactif), vous faites en sorte que votre thyroïde soit saturée et ne puisse plus stocker d’iode instable (radioactif). La prise de comprimé d’iode stable permet donc de protéger votre thyroïde. Cependant, la prise des comprimés d’iode n’est efficace que lorsque celle-ci a lieu au bon moment. Plus vous êtes jeune, plus vous êtes sensible aux effets de l’iode radioactif. Il est donc conseillé, sur l’ensemble du pays, pour les enfants et jeunes jusqu’à 18 ans, ainsi qu’aux femmes enceintes et aux femmes allaitantes d’aller chercher une boîte de comprimés d’iode. Enfin, il est recommandé aux adultes de plus de 40 ans de discuter de l’utilisation éventuelle des comprimés d’iode avec leur médecin traitant », explique Noémie Yraly, pharmacienne à Fleurus.
En espérant tout de même que ces boîtes ne soient jamais utilisées. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet www.risquenucleaire.be
Sur le même sujet
Recommandations
CHU Charleroi-Chimay : une formation pour réagir aux attaques terroristes
Maladie de la langue bleue : Pour 2026, les autorités recommandent de vacciner mais ne subventionnent plus
Journée mondiale de lutte contre le sida : « On peut l’éviter »
Deux Belges sur trois continuent à travailler alors qu'ils sont malades
La fin du brevet infirmier relance les tensions dans le secteur
Coppieters juge l'objectif sur les malades de longue durée atteignable pour la Wallonie
Le radon, un ennemi invisible dans votre maison
La mucoviscidose: une maladie mal connue, mais aux conséquences multiples
Petite enfance : moins de moyens pour les crèches et une pénurie de places qui persiste
Délais des tests du sommeil en Wallonie : Caroline Taquin a alerté Franck Vandenbroucke
Un espace de mémoire et d'humanité au Grand Hôpital de Charleroi