S'il est difficile de comparer les vacances de printemps étalées sur quatre semaines de 2023 et celles de deux semaines en 2022, le secteur du tourisme estime tout de même les résultats positifs au littoral, à Bruxelles et en Wallonie, notamment au regard d'une météo maussade.
C'est la première fois que les vacances au printemps ont été réparties sur plusieurs périodes en raison de la réforme du rythme scolaire en Belgique francophone. Premier constat: même s'ils auraient référé plus de soleil, les vacanciers n'ont pas boudé le tourisme en Belgique.
La Côte belge a eu du succès. "Ces premières vacances au début du mois de mai ont rassemblé pas moins de 750.000 touristes d'un jour et enregistré 1,2 million de nuitées touristiques. Par ailleurs, l'ensemble des vacances de Pâques et de mai est jugé positif, avec autant de nuitées de Belges francophones qu'en 2022", a communiqué Westtoer, la régie provinciale autonome chargée du tourisme et des activités récréatives en Flandre-Occidentale.
Le bilan des deux semaines de vacances de Pâques combinées aux deux semaines de vacances de mai est positif. On observe une petite baisse de 5% que les opérateurs touristiques attribuent à l'absence de beau temps printanier et stable en 2023 alors que le printemps 2022 avait été radieux.
A Bruxelles, la Brussels Hotel Association (BHA) affiche "un bilan globalement positif", surtout lors des weekends prolongés. Les hôtels de la région bruxelloise ont atteint un taux d'occupation moyen de 92% le samedi du week-end du 1er mai et de 83% le samedi du week-end de Pâques.
"Si les vacances échelonnées sur différentes périodes se sont avérées positives au niveau du segment loisir, elles ont été moins porteuses au niveau du segment affaire pour lequel les calendriers identiques sont plus favorables", a précisé Rodolphe Van Weyenbergh, porte-parole de la BHA.
En Wallonie, le secteur "ne se plaint pas" avec un taux d'occupation entre 55 et 65% dans les hôtels, gîtes et chambres d'hôtes durant la première semaine de mai grâce aux touristes néerlandophones. La deuxième semaine, le taux d'occupation est descendu à 50%.
"Il semble que la majorité des Belges francophones ait opté pour des évasions au soleil à l'étranger lors de cette première partie de congés", a observé Pierre Coenegrachts, Directeur Général Adjoint de VISITWallonia.
Si certaines activités en extérieur ont été boudées la deuxième semaine en raison de la pluie, d'autres destinations ont bénéficié d'un afflux de visiteurs "en recherche d'un plan B comme l'Eurospace Center, le Bastogne War Museum, les Grottes de Han ou encore Blégny Mine", a précisé M. Coenegrachts.
Quant à savoir si les vacances de printemps étalées sur 4 semaines ont plus ou moins été profitables au secteur touristique wallon que les deux semaines de 2022 comme espéré... "Impossible à dire. C'est l'année zéro. Il nous manque des chiffres et il nous faudra encore un peu de recul pour tirer des conclusions", a conclu le porte-parole de Visit Wallonia.
Source: Belga
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