Jacqueline Galant, chargée des Médias au sein de la FWB, dit souhaiter interdire les réseaux sociaux aux mineurs de moins de 15 ans, pour les protéger contre le cyberharcèlement et la désinformation en ligne.
Elle en fait part dans un entretien accordé à Sudinfo mercredi.
"Il y a énormément de dérives au niveau de l'utilisation des réseaux sociaux. Je ne suis pas là pour punir, je ne veux pas interdire pour interdire. Cette mesure a simplement pour but de protéger les jeunes. Le risque qu'ils courent, c'est la désinformation via les fake news et le cyberharcèlement. Ce harcèlement commence à l'école et se poursuit parfois à la maison", détaille la ministre.
Elle rappelle que l'éducation aux médias est une priorité du gouvernement. "Jusque quinze ans, il faut préparer les jeunes à analyser l'information. Si on leur laisse accès à tous ces réseaux sociaux, ils ont accès à toutes les fake news et ils n'ont pas encore cet esprit critique. On s'est calqué sur la limite de quinze ans proposée par la France parce qu'on voit que les conséquences néfastes se jouent beaucoup à cet âge-là", explique-t-elle.
Toutefois, cette décision d'interdiction ne dépend pas de la Fédération Wallonie-Bruxelles, où la ministre est compétente, mais bien du niveau fédéral. Elle affirme vouloir sensibiliser ses collègues des gouvernements fédéral, flamand et bruxellois. "J'espère qu'ils vont suivre (...). J'ai déjà des contacts prévus avec mes collègues, dont Vanessa Matz, responsable de la digitalisation au sein du gouvernement fédéral".
Sur le même sujet
Recommandations
Made in Charleroi : un salon qui connecte les talents carolos aux entreprises locales
Châtelineau : de petits policiers en mission contre les mauvais stationnements autour de leur école
Un nouvel outil interactif pour mieux comprendre et réagir face aux menaces en ligne
Une microcaméra pour mieux détecter les nodules pulmonaires, une première en Wallonie
Dirty Monitor parmi les lauréats des mérites et étincelles wallons 2025
Le public invité à découvrir les jeux vidéo belges et leurs créateurs au Quai 10
La Fugea déplore l'octroi d'un permis agrivoltaïque à Chimay et demande un moratoire