Une ligne de diagnostic rapide pour le cancer du sein est désormais disponible au CHRSM. Elle permet d’organiser un bilan sénologique complet pour évaluer la santé des seins dans les cinq jours ouvrables.
Concrètement, la ligne rapide d’accès au diagnostic est exclusivement réservée aux médecins généralistes et gynécologues, afin de leur offrir une réponse rapide et structurée lorsque le temps est un facteur déterminant. La ligne rapide est mise en place pour les patientes présentant des signes cliniques suspects : masse palpable, douleurs persistantes, écoulement, rétraction du mamelon ou modification de la peau. Le principe : permettre aux médecins généralistes et gynécologues de planifier un bilan complet dans les cinq jours ouvrables, avec une orientation immédiate vers la Clinique du sein en cas de résultat préoccupant.
« Nous avons eu des échanges directs avec les médecins généralistes de la région », indique la Dr Cristina Dumitrescu, oncologue au CHRSM. « Cette demande revenait souvent : pouvoir orienter plus vite leurs patientes présentant des symptômes inquiétants. En oncologie, chaque semaine gagnée peut faire une vraie différence. C’est pourquoi nous avons décidé de leur dégager des créneaux spécifiques, avec l’objectif clair de poser un diagnostic ou d’exclure rapidement une pathologie. » « Cette ligne rapide doit avant tout faciliter le travail des confrères sur le terrain », ajoute le Dr Edouard Hosten, directeur médical du CHRSM. « Elle permet de garantir à leurs patientes un accès accéléré au diagnostic, dans un contexte où chaque jour peut compter. »
Ce dispositif offre une solution concrète à un enjeu de santé publique majeur
Un atout pour les patientes de la région
Chaque année, en Belgique, plus de 10 000 femmes apprennent qu’elles sont atteintes d’un cancer du sein. C’est le cancer le plus fréquent dans notre pays. Et le facteur temps est crucial : un diagnostic précoce augmente fortement les chances de survie, avec un taux supérieur à 90 % si la maladie est détectée tôt. Cette ligne rapide est donc une alternative accessible pour les patientes de la région confrontées à des délais parfois longs dans leurs hôpitaux. Ce gain de temps précieux peut faire une réelle différence dans la prise en charge.
Le CHRSM mise sur une approche humaine, coordonnée et multidisciplinaire tout au long du parcours de soins. « Il ne s’agit pas simplement d’aller plus vite. Il s’agit d’aller mieux et plus justement, en assurant une continuité immédiate vers une équipe spécialisée, dans un moment de grande vulnérabilité pour la patiente », conclut la Dre Dumitrescu.
Le CHRSM indique que la procédure ainsi que les modalités pratiques de cette ligne rapide seront communiquées par mail à l’ensemble des médecins généralistes de la région.
Sur le même sujet
Recommandations
Plus de pensions payées à domicile dès le 1er janvier 2026
Le nombre d'accidents liés à l'alcool double en Wallonie durant les fêtes, rappelle l'AWSR
CHU Charleroi-Chimay : une formation pour réagir aux attaques terroristes
Maladie de la langue bleue : Pour 2026, les autorités recommandent de vacciner mais ne subventionnent plus
Journée mondiale de lutte contre le sida : « On peut l’éviter »
Le Grand hôpital de Charleroi alerte sur les dangers du tabac, de la vape et du cannabis
Deux Belges sur trois continuent à travailler alors qu'ils sont malades
La fin du brevet infirmier relance les tensions dans le secteur
Coppieters juge l'objectif sur les malades de longue durée atteignable pour la Wallonie
Le radon, un ennemi invisible dans votre maison