Stage inclusif provincial: différents, mais ensemble, et complémentaires

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Malgré que nous sommes un jour férié, il y a des stages pour enfants pour qui ce jour férié n’est pas synonyme de fermeture. Un stage inclusif qui rassemble des enfants dits « normaux » et des enfants en situation de handicap.

Plus de 10 ans d’inclusion
Depuis plus de dix ans, le SAPASH, le Service d’action provinciale, d’animation et de sensibilisation au handicap, organise des stages inclusifs pour enfants. Les stages du SAPASH sont inclusifs, c’est-à-dire qu’ils sont conçus aussi bien pour les jeunes en situation de handicap que dits « normaux ». L’encadrement est adapté à tous les besoins des stagiaires et est assuré par des éducatrices spécialisées.
L’objectif de la semaine est clair : s’amuser ensemble, dans le respect des spécificités de chacun, et apprendre à mieux se connaître grâce aux activités pratiquées en groupe.
 
« Notre objectif, c’est l’inclusion, explique Sylvie Vanderstraeten, la coordinatrice du stage. Notre stage accueille un tiers d’enfants en situation de handicap et deux tiers d’enfants dits ‘’normaux’’. Et les activités sont organisées en synergies, et tout se passe bien. Les enfants ne font pas de différence. »
 
Et ce stage, il a lieu tous les jours de la semaine. Même un jour férié. Les organisateurs estiment que les enfants ont besoin d’une semaine complète pour apprendre à se connaître, évoluer et créer un véritable groupe solidaire.
 
Des desserts toute la semaine
Au menu, le plaisir de cuisiner. Et dans cette semaine juste après Pâques, le thème, ce sont les douceurs, avec majoritairement du chocolat qui sont à l’honneur: mousse au chocolat , croque banane-chocolat, gaufres et crêpes au chocolat, par exemple. Ensemble, chacun avec ses capacités, participe à la réalisation des recettes. Avant des dégustations communes.
 
Ensemble, on est plus fort
Et dans les équipes, chacun apporte ses compétences.
 
« Quand quelqu’un ne sait pas faire quelque chose, ben, on l’aide », nous explique l’un des jeunes participants.
 
« Les compétences sont différentes, mais chacun a des capacités, conclut Sylvie Vanderstraeten, la coordinatrice du stage. Et chacun peut les mettre en avant lors de nos stages. On s’entraide. Et celui qui est plus faible pour une activité physique sera peut-être le plus fort pour une activité plus intellectuelle ou pour faire un bricolage. »
 
Un stage qui fait la preuve que malgré les différences, un enfant reste un enfant. Et qu’ils sont tous uniques.


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