Entre le Japon et Jean-Michel Folon, c’est une histoire d’amour qui dure depuis 30 ans. L’artiste aimait se rendre régulièrement au Pays du Soleil Levant. Vingt ans après sa mort, son œuvre continue de rayonner, notamment à travers d'une exposition.
C’est dans l’un des nombreux étages d’un building d’Osaka que se tient, jusqu’au 22 juin, une exposition consacrée à Jean-Michel Folon. Plus de 300 œuvres, aussi diverses que variées, y sont présentées.
« En parallèle de l’Expo universelle, c’est l’occasion de mettre en lumière la culture belge et ses spécificités, mais aussi d’ouvrir des portes à nos artistes pour d’éventuelles collaborations futures », explique Elisabeth Degryse, ministre-présidente du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Cela faisait 30 ans qu’une exposition dédiée à Folon n’avait plus été organisée au Japon. Il faut dire que l’artiste nourrissait une véritable passion pour le pays, qu’il visitait régulièrement.
« De manière générale, les Japonais apprécient l’esthétique, les choses bien faites. Et comme l’art japonais est très riche, il est important pour nous, Belges, de tisser des liens entre nos écoles supérieures des arts et leur savoir-faire », poursuit-elle.
Valérie Rousseau, professeure à l’École Supérieure des Arts Saint-Luc de Liège, n’en est pas à sa première collaboration avec le Japon. Mais cette fois, elle est venue présenter un travail personnel.
« Cette année, je reviens avec un théâtre de marionnettes originaire de Verviers, endommagé lors des inondations de 2021. Je suis ici pour exposer notre travail de restauration, qui peut faire écho aux catastrophes climatiques que connaissent aussi les Japonais », explique-t-elle.
Les photos témoignent de l’ampleur des dégâts causés par les coulées de boue dans la Vesdre. L’idée est ici d’échanger techniques et savoir-faire entre la Belgique et le Japon.
À travers cette exposition, c’est un peu de la Belgique qui s’invite à Osaka. Trente ans après sa dernière présence au Japon, Jean-Michel Folon continue de parler un langage universel. Comme un trait d’union entre deux cultures, rappelant que l’art, lui, ne connaît pas de frontières.
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