« Les amis de l’Horeca » mèneront une action ce lundi sur la place de la Digue. Il s’agit d’un mouvement de contestation car ils constatent qu’avec la crise actuelle très peu de gens les défendent. L’Horeca se sent complètement abandonné.
« Ça fait déjà plusieurs mois que notre établissement est fermé. Tous les jours on espère avoir des infos du gouvernement pour les aides que nous allons avoir. Et on a vraiment l’impression que nous sommes oubliés. Il n’y a pas une phrase pour l’Horeca. Je pense qu’en Wallonie il y a plein de gens qui attendent leur prime des 5000 €. On a décidé de réagir à cela, parce que rien ne se fait. On sera plusieurs amis. On aimerait rassembler nos idées communes pour en parler au gouvernement. » Nous explique Kévin Diet, tenancier d’un établissement Horeca dans le centre de Charleroi.
Une action est déjà mise en place dans les jours qui viennent, dès le lundi de pentecôte sur le coup de midi et se fera dans le respect des règles de distanciation sociales que le gouvernement impose. Le groupement demande à toute personne de l’Horeca qui le souhaite de participer.
« L’ensemble du secteur Horeca est invité à nous soutenir ce lundi de Pentecôte dès 11 h pour nous faire entendre. »
Kévin nous le confirme, dans beaucoup d’établissements, ils sont sur la réserve. Et si’l y a des mesures à prendre il espère que l’état interviendra pour les aider.
Et des idées pour aider l’Horeca, il n’en manque pas. Dans les colonnes de la Libre Belgique ce mercredi Fabian Hermans, administrateur délégué de la Fédération Horeca Bruxelles explique que l’une des premières idées est que le gouvernement favorise la mise en place d’une sorte de « tax shelter » pour l’Horeca ou d’un emprunt public dont le produit serait injecté dans les entreprises.
Autres propositions, la déductibilité à 100 % des frais de restaurants et d’événements, pour le particulier aussi, et une formule de chèques-repas dédiés exclusivement aux restaurants et bars. Soit qui ne pourrait être dépensé dans la grande distribution, par exemple. Une réduction de la TVA à 6 %, une aide à l’emploi et une prolongation du chômage pour force majeure jusqu’à la fin du 1er trimestre de l’année prochaine sont également demandés.
Des propositions que Kévin et l’ensemble du secteur Horeca de Charleroi partagent. Ils seront présents lundi sur le temps de midi sur la place de la Digue avec un masque et un t-shirt blanc ou noir (au couleur de Charleroi) pour manifester leur mécontentement face au silence du gouvernement.
>> À Charleroi on prépare déjà la réouverture de l’Horeca

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