Devenir un aéroport de plus en plus durable, c’est l’un des objectifs de BSCA pour les prochaines années. Un véritable défi pour une structure de cette taille, inévitablement très énergivore. Pour ce faire, BSCA travaille en partenariat avec Engie, qui assure la gestion technique de tout l’aéroport. Pour réduire la consommation d’énergie, tous les domaines sont importants: du chauffage, en passant par les bagages et même la ponctualité des avions.
L’envers du décor
Pour pouvoir constater les efforts réalisés, il n’y a pas d’autres solutions: il faut plonger dans les entrailles de l’aéroport. Pour entamer sa transition énergétique, BSCA s’est d’abord attaqué aux coulisses: tous les endroits que vous ne voyez pas en tant que voyageur. Première étape d’un long processus.
Mais il y a bien d’autres aspects qui influencent la consommation d’énergie d’un aéroport. Sa ponctualité par exemple. Des avions en stand-by sur un tarmac polluent évidemment beaucoup. De ce côté là, Charleroi fait office de très bon élève voire de premier de classe au niveau mondial. Et pour être à l’heure, il faut commencer par être efficace sur la gestion des bagages.
S’adapter oui, mais en pensant aux clients
Au delà de la gestion de l’énergie, le choix des équipements et des produits utilisés est également primordial. Dans une démarche durable, les aéroports n’ont pas la tâche facile. Ils doivent s’adapter et évoluer tout en prenant en compte les besoins et les attentes des passagers. Un véritable casse-tête que gère plutôt bien l’aéroport de Charleroi.
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