Après une première rencontre en septembre, avant son tour du monde en bateau, avec les élèves de l'Institut Sainte-Marie de Rêves, Denis Van Weynbergh y est retourné ce 3 juin. Il a pu débriefer son incroyable aventure avec les écoliers.
Après son retour en Belgique, il y a quelques semaines, Denis Van Weynbergh revient cette fois en véritable héros à l’Institut Sainte-Marie de Rêves. L’occasion pour lui de raconter son incroyable épopée du Vendée Globe aux écoliers. "On fait un sport très égoïste car on est seul sur l'eau. Quand on peut partager des projets comme celui-là, cela procure beaucoup d'émotions. On voit leurs yeux briller", confie le navigateur belge.
On ne s’en rend pas toujours compte mais il a souffert psychologiquement et physiquement lors de son périple. Il n’hésite pas à en faire part aux élèves. "Il y a une différence entre la vie sur Instagram et la vraie vie. C'était un long projet de six ans. C'est bien qu'ils comprennent qu'il n'y a pas que des paillettes mais aussi beaucoup de sueur, de larmes et d'obstacles avant d'arriver jusqu'au bout", avoue-t-il.
Ce qui ne les décourage pourtant pas de rêver et d’envier le skipper. "C'était super marquant de savoir ce qu'il a fait durant son aventure", s'enthousiasme Simon. "J’ai toujours voulu profiter d'un moment en mer. J'aurais aimé être à sa place", déclare Timothy, un autre élève.
Quelle morale ?
Le professeur à la baguette de cette rencontre tire les leçons de l’exploit de Denis Van Weynbergh. Il y voit un lien évident avec le milieu scolaire. "Je n’aime pas trop l'enseignement à points. Les enfants apprennent à s'évaluer par eux-mêmes. Je leur ai posé la question : a-t-il réussi son Vendée Globe ? Il a terminé mais n'a pas été classé. Donc il a échoué ? On lui attribue un 0/20 ? Eh bien, non. C'est la même chose en classe. Ce n'est pas parce qu'on rate un contrôle qu'on ne comprend pas la matière", avance Rémy Mabille, enseignant en quatrième primaire.
Le skipper espère que les élèves retiendront une morale de cette rencontre : toujours oser et ne pas avoir peur de trébucher en chemin. "C’est ce qu’on a montré, c'est d'oser et d'y croire. Je voulais faire le Vendée Globe en 2020, sans succès. Quand on fait des sacrifices, normalement, ça finit toujours par payer", conclut-il.
Rappelons que Denis Van Weynbergh est skipper professionnel depuis six ans seulement. Ce qui ne l’a pas empêché de finir la course hors délai. Il devient le premier Belge à réussir cet exploit.
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